Le Journal Du Barça

hak a simo

Barça 1 - 0 Sociédad

Enorme Valdes

Dur dur... mais la victoire est dans la poche !



Le FC Barcelone s’est imposé samedi soir face à la Real Sociedad au Camp Nou (1-0). Ronaldinho, sur une passe décisive de Giuly, a offert le but de la victoire.

Sur le papier, ce match était bien déséquilibré puisque les Catalans, leaders depuis plusieurs semaines, recevaient l’avant-dernier du championnat. Motivation supplémentaire, la rencontre était la dernière pour le Barça avant de s’envoler pour le Japon et la Coupe du Monde des Clubs.

Même si la rencontre ne fut pas des plus passionnantes, le Barça a parfaitement réussi à négocier la partie. Qualifiée depuis mardi pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, l’équipe de Frank Rijkaard avait subi quelques modifications. Laissé au repos, Rafael Marquez a cédé son poste au Français Lilian Thuram. Gianluca Zambrotta et Andres Iniesta n’ont eux aussi pas participé à la rencontre puisque le coach néerlandais a préféré Juliano Belletti et Xavi Hernandez.

Première période difficile

La victoire de ce soir a été travaillée car rien n’est venu tout seul. Le Barça n’a d’ailleurs pas vraiment impressionné lors d’une première période assez timide. Les Catalans ont plutôt fait jeu égal avec leurs adversaires et ont mis du temps à entrer dans la partie.

La première occasion de but, c’est Eidur Gudjohnsen qui l’a eue dans ses pattes. A la 17ème minute, un bon contrôle de l’attaquant islandais lui permit d’armer une frappe qui fila au fond du but. Le juge de ligne annula malheureusement la réalisation pour hors jeu.

Cinq minutes plus tard, l’histoire se répéta. Ronaldinho recevait le ballon après une feinte de Gudjohnsen et frappa entre les deux poteaux, mais le défenseur Bravo dévia le cuir. Xavi était là pour le récupérer et la reprise du milieu de terrain catalan se retrouva au fond des filets. L’arbitre assistant refusa à nouveau le but pour hors jeu...

Les affaires auraient pu se compliquer pour la défense barcelonaise à la demi heure de jeu puisque Carles Puyol, légèrement touché, a préféré sortir et laisser sa place à Oleguer. Heureusement, la blessure du capitaine catalan n’est que superficielle et il sera de retour dès le prochain match.

Ronaldinho en Pichichi

En seconde période, le Barça prit peu à peu le match en main. Même si les occasions ne pleuvaient pas encore, les Basques ne donnaient plus beaucoup de force dans la bataille et les trois points ne pouvaient pas s’échapper.

La délivrance intervint à la 60ème minute lorsque Ludovic Giuly, en pleine forme depuis la blessure de Lionel Messi, centra en retrait pour Ronaldinho qui, tout seul dans la surface, frappa du droit. Le gardien était piégé par le tir croisé du Brésilien et encaissa le premier et unique but du match. 1-0.

Comme à son habitude, Frank Rijkaard réalisa plusieurs changements pour éviter la fatigue et arriver au Japon sans souci. Santiago Ezquerro et Iniesta entrèrent pour Gudjohnsen et Xavi.

Silvinho voit rouge

La tactique de Frank Rijkaard fut légèrement chahutée en fin de match puisque Silvinho, averti pour perte de temps et pour une faute au milieu du terrain, fut exclu pour la première fois en Liga. Fuera fuera, avec les nombreuses approximations arbitrales sur les hors jeu, le public était passablement énervé…

Finalement, et après un arrêt décisif de Victor Valdés pendant les arrêts de jeu, le Barça a obtenu ce qu’il espérait : les trois points de la victoire et la certitude de rester en tête de la Liga avant la prochaine journée.

Le Barça champion du monde ?

Barcelone partira demain après midi pour le Japon où les Catalans disputeront la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Le premier match se disputera au Nissan Stadium le jeudi 14 décembre et ce sera face au vainqueur de la rencontre Jeonbuk Hyundai - Club América. En cas de victoire, le Barça jouera la finale le dimanche 19 décembre à 19h20. Dans le cas contraire, le match pour la troisième place se déroulera le même jour à 16h20.

Fiche technique

FC Barcelone: Valdés; Belletti, Puyol (Oleguer, 26'), Thuram, Sylvinho; Xavi, Edmílson, Deco (Iniesta, 64'); Giuly, Gudjohnsen (Ezquerro, 78') et Ronaldinho.

Real Sociedad: Bravo; Gerardo, M. González, Juanito, López Rekarte; Xabi Prieto, Rivas (Garitano, 67'), Jesuli (Agirretxe, 78') Aranburu, Uranga (Garrido, 73') et Kovacevic.

Arbitre: Turienzo Alvarez. CJ: Bravo (38'); Rivas (42'); Gerardo (44'); Garitano (68'); Sylvinho (82' y 84'). CR: Sylvinho (84').

Goal: 1-0, Ronaldinho (60').

Notes des joueurs (/10): Valdés, 8; Belletti, 6; Puyol, 6; Oleguer, 6; Thuram, 6; Silvinho, 5; Xavi, 7; Edmílson, 6; Deco, 6; Iniesta, 6; Giuly, 6; Gudjohnsen, 6; Ezquerro, 6; Ronaldinho, 7

Vidéo: But de Ronaldinho (1-0)

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Txiki Begiristain a démenti les dires selon lesquels le Barça part favori pour la coupe du monde FIFA des clubs, pensant plutôt que de telles croyances "compliquent l'état d'esprit et la mentalité de l'équipe
Faisant échos aux propos de l'entraîneur Rijkaard de cette semaine, le secrétaire technique du Barça s'est attaché à diminuer l'attention autour de l'équipe Blaugrana, qualifiée de meilleure équipe du tournoi. "Nous représentons l'Europe lors de ce trophée, tout comme Porto Alegre représente l'Amérique Latine et Club America porte les couleurs de l'Amérique centrale" a-t-il dit. Puis, poursuivant: "Je n'aime pas ce label de favori car il complique l'attitude et l'état d'esprit de notre groupe".

Mieux vaut tard que tôt

Le Barça fera ses débuts dans la compétition ce jeudi à 19h20 (heure japonaise), ce qui satisfait Begiristain: " Cela nous aidera de jouer en soirée. En 1992, nous avions joué en pleine journée", faisant référence à la dernière apparition des azulgrana dans cette compétition. "Maintenant, ce sera un peu plus tard, Ce sera très bien si nous atteignons la finale. Cela nous laissera alors le temps de nous habituer au décalage horaire après une semaine passée dans le pays" a-t-il ajouté.
Une bonne préparation

Begiristain a aussi voulu revenir sur le gros travail fourni par le staff médical du club pour préparer les joueurs: "Nous allons au Japon dans de bonnes conditions" affirme-t-il avant d'enchaîner: "Nous avons observé autant que possible les styles de jeu de Club America et de l'Internacional Porto Alegre", puis d'admettre: "C'est vraiment difficile de se préparer pour cette compétition dans la mesure où nous avons joué tous les trois jours avant de nous envoler pour le Japon".

Pour Rijkaard, l'América a l'avantage

"Nous arrivons avec la confiance, mais nous avons un inconvénient par rapport aux autres équipes qui sont depuis plus longtemps ici. Obtenir un bon résultat sera un grand succès pour nous"

Frank Rijkaard rejette le rôle de favori pour le match face au Club América qui compte pour la demi-finale du Mondial des Clubs et a signalé que l'équipe mexicaine part avec l'avantage d’être depuis plus longtemps au Japon. Rijkaard a assisté à Tokyo au triomphe de l'América face au Jeonbuk Hyundai (1-0) et a souligné le plus grand temps d'adaptation au changement d’horaire que l'équipe mexicaine, qui se trouve au Japon depuis mardi passé, comparé à Barcelone qui arrivé ce lundi matin. "Nous arrivons avec la confiance, mais nous avons l'inconvénient par rapport aux autres équipes qui sont depuis plus longtemps ici. Obtenir un bon résultat sera un grand succès pour nous".

En outre, comme il l’avait déjà déclaré il y a quelques jours "on ne peut pas parler de favori. Tout le monde parle de Barcelone et je ne suis pas d'accord. L'América a aussi des joueurs comme Claudio López ou Cuauhtémoc Blanco qui, s'ils ont des espaces et de la liberté, peuvent aussi marquer la différence dans un match".

Tena considère le Barça comme la meilleure équipe du monde
Luis Fernando Tena a dit après la qualification de son équipe pour les demi-finales du Mondial des clubs, match où il rencontrera Barcelone, que pour gagner face aux azulgrana, ils devront faire un match pratiquement parfait et considère Barcelone comme ... "la meilleure équipe du monde".

Tena s’est montré satisfait par le triomphe de son équipe (1-0) face aux coréens du Jeonbuk Hyundai et par l'occasion de pouvoir se mesurer à Barcelone, bien qu'il reconnait la difficulté de battre le champion d'Europe et a demandé à ses joueurs une concentration maximale... "Nous devons être plus concentrés que l’adversaire et profiter de toutes les occasions. Espérons que la chance nous accompagne. Barcelone compte dans ses rangs les meilleurs joueurs de football du monde et un bloc magnifique ".

Tena a signalé comme possibles clés "la tactique et les jeux de stratégie" et a souligné qu'ils devront "essayer d'éviter la cohésion entre leurs joueurs, bien que cela soit le plus difficile parce qu'ils jouent en une ou deux touches". L’entraîneur mexicain assume aussi que le match de jeudi sera totalement différent de celui que Barcelone et l'América ont joué l'été passé à Houston (États Unis), match qui s’est terminé par un match nul (4-4) alors que l’América menait 1-4, et a assuré que... "pour gagner face à Barcelone, nous devrons faire un match pratiquement parfait".

À sa faveur, il peut jouer sur une plus grande adaptation au changement horaire, puisqu'ils sont présents depuis une semaine au Japon. À ce sujet, il a dit : "Nous nous sommes bien adaptés à l'horaire et aux repas. Au froid, nous ne sommes pas tellement habitués mais ce n'est pas si grave, bien que le goût de jouer ce tournoi et de faire rencontrer la meilleure équipe du monde est au dessus de tout".

Le Barça relance Henry


Thierry Henry rejoindra-t-il Ludovic Giuly à Barcelone ? Titi et Arsenal, le divorce ? Le buteur français des Gunners, absent des terrains jusqu'à nouvel ordre pour une sciatique persistante, serait de nouveau dans le viseur du FC Barcelone. Le champion d'Europe en titre garde en effet un oeil sur le troisième au classement du dernier Ballon d'Or qui regrette amèrement le manque de moyens de son club sur le marché des transferts. S'il a signé un nouveau contrat avec Arsenal le liant jusqu'en 2010, Thierry Henry pourrait être tenté par le chant des sirènes catalanes.

Le tube de l'été va-t-il devenir le feuilleton de l'hiver ? La presse anglaise fait ses choux gras ce lundi d'un nouvel appel du pied du FC Barcelone envers sa majesté Thierry Henry. Econduit à la fin de la saison dernière, le club catalan n'a pas fait le deuil de ce camouflet et rêve toujours d'associer Ronaldinho, Eto'o et Henry sur la pelouse du Nou Camp.

Henry mécontent?

La rumeur a enflé après les déclarations et incidents de la semaine dernière. Vendredi, Thierry Henry quittait l'entraînement des Gunners très mécontent. Touché au dos, il venait d'apprendre de la bouche de son manager et entraîneur Arsène Wenger qu'il devait prendre du repos afin de retrouver la grande forme. Une décision inacceptable pour ce fou du ballon rond qui a disputé la bagatelle de 60 matches en 2006. Son rendement sur le terrain s'en est ressenti. Moins efficace en attaque - il a néanmoins déjà inscrit 6 buts en Premiership -, Thierry Henry ne parvient pas à hisser Arsenal au niveau escompté.

Dans le Sun, il a confié ses états d'âme le lendemain. "La situation d'Arsenal me fait penser à un boxeur de catégorie poids légers qui affronte des poids lourds. Mais je fais confiance à Arsène (Wenger) pour trouver en janvier deux ou trois joueurs pas chers.", expliquait-t-il. La réponse du technicien alsacien fut cinglante. "Nous ne recruterons personne en janvier. Arsenal n'est pas l'équipe d'un seul homme.", rétorqua-t-il par presse interposée à sa star.

Le Barça, par l'odeur alléchée

Le champion d'Europe en titre pourrait sauter sur l'occasion. Samuel Eto'o et Lionel Messi blessés, Eidur Gudjohnsen un cran en-dessous, le onze catalan s'en remet essentiellement aux inspirations de Deco et Ronaldinho pour percer les coffres-forts adverses. Et si jamais l'offre soumise par l'Inter Milan pour s'attacher les services de Lionel Messi - Marca évoque... 100 millions d'euro - était acceptée, le Barça aurait un joli trésor de guerre pour acquérir Thierry Henry. Jusqu'à présent, le Gunner, qui a resigné jusqu'en 2010 l'été dernier, est catégorique mais son échec dans la course au Ballon d'Or, lui qui veut marquer l'histoire de son sport, l'a sans doute affecté. Dans la vie, il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis.