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imane

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 31 Oct - 12:07

Entretien avec le nouveau directeur Général de l’hôtel Movenpick Tanger.


Entretien avec le nouveau directeur Général de l’hôtel Movenpick Tanger. (La ville est en pleins chantiers il y a presque deux années) Réalisé par Salah Chakor

Tanger connaît actuellement de grands chantiers, à tous les niveaux. La ville du détroit était, il y a trente sept ans, la première destination balnéaire marocaine. Aujourd’hui, avec la volonté des Hautes instances, et celle du Wali, qui est un grand routier de l’administration, de la gestion de la chose publique, et un bon stratège, cette ville carrefour, reprend son élan et voit des transformations socioéconomiques intenses. C’est ce qui va lui permettre, dans cinq ou sept ans, au maximum, de devenir leader, surtout qu’elle abrite les zones franches, le plus grand port, des centrales industrielles importantes .....

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Q 1) Bonjour Mr Gildas Renaux tout d’abord je dois vous remercier au nom du journal la Vie Touristique pour m’avoir accordé cette entrevue. Mais avant d’aller au vif du sujet je voudrai vous demander de me donner un aperçu sur votre parcourt professionnel : vous avez fait quoi avant de venir ici, quand et où..... ?

Réponse de Mr Gildas Renaux : Durant les trente années d’hôtellerie que j’ai exercé, j’ai parcouru dix sept pays dans les quatre continents je suis un expatrié durant toute ma carrière. Durant 22 ans, j’ai travaillé au sein de la chaîne hôtelière Hilton, où j’ai commencé au bas de l’échelle jusqu’au poste de directeur Général, dans plusieurs pays du monde. J’ai également occupé le poste de directeur régional au Maroc au compte de Sol Mellia, où j’avais à ma charge huit unités hôtelières. Pour le groupe anglais « Elegants Hotels » aux Antilles, j’ai occupé le poste du président du groupe. J’ai accepté le poste de D G de Movenpick Hôtel de Tanger, pour être tout prés de ma propriété que je viens d’acquérir en Espagne, à Marbella.

Movenpick Maroc prévoit une extension aux trois unités hôtelières. Nous avons aussi en vu le projet de couvrir toute l’Afrique, ce qui va motiver la création d’une direction régionale pour ce continent.


Q 2) Monsieur Gildas Renaux vous êtes nommé en qualité du DG de l’hôtel Movenpick, il y a à peine deux mois et demi. Cette unité de catégorie 5 *, placée en mitoyenneté avec la Casino est considérée l’une des plus cotées à Tanger, à présent, qu’il en est votre sentiment ?

Réponse de Mr Gildas Renaux : Movenpick est l’hôtel leader au niveau de l’hôtellerie de luxe à Tanger, avec El Menzah,, bien sûr, chacun selon sa personnalité, son cachet, et son charme. Le Casino nous apporte un plus dans l’hébergement, c’est certain.

Q 3) Quelles seront les retombées de ces travaux sur le développement de l’activité touristique tangéroise ?

Réponse du DG : Je suis merveilleusement surpris par ce qu’a connu et continu de connaître Tanger comme infrastructures, comme espaces verts, comme aménagement et embellissement en général. Effectivement, ces travaux et chantiers, de taille ouverts, vont permettre à la ville du détroit de retrouver sa place d’autrefois, quand elle était la première destination balnéaire du pays. Elle deviendra la petite côte d’Azur marocaine, car tous les atouts y sont favorables aujourd’hui. L’hôtel Movenpick, vieux de six ans, est en pleine progression. La fréquentation y croit d’année en année, et cela est dû aux orientations qui Royales dont l’objectif est de faire de Tanger une ville digne d’une métropole cosmopolite à, l’entrée du pays, à la croisée des deux continents. La clientèle espagnole prend de plus en plus la première place dans le nombre de nuitées, ce qui est normal.

Q 4) : Les chantiers programmés répondent-ils aux aspirations des professionnels du secteur ?

Le D G : Oui , en grande partie, ces projets répondent à nos attentes et celles de nos clients, mais beaucoup reste encore à faire au niveau de l’ accueil, de l’animation, du transport......



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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 31 Oct - 12:07

Q 5) Quelles seront, à votre avis les principales infrastructures qui n’existent pas ou celles qui nécessitent des améliorations ?

Réponse de Mr Gildas Renaux : la région de Tanger Tétouan souffre en fait de certains problèmes structurants qu’il importe de résoudre de toute urgence, si l’on veut vraiment que la destination se situe dans la gamme de l’activité touristique de choix à l’international : il s’agit en premier du désenclavement aérien de la région, car sans cela il n’est pas possible de penser à une destination de grand tourisme international. La mise en place de desserte directe est nécessaire, à l’instar de Marrakech et d’Agadir. Cet enclavement aérien constitue un obstacle au développement socioéconomique, par la limite des investissements conséquents nécessitant des dessertes aériennes directes, leur facilitant les déplacements. Ce qui risque de retarder le décollage dans le secteur surtout dans le tourisme.

Le deuxième problème est celui de l’organisation des ferry au port. Ce qui engendre une perte énorme de temps, et cela énerve les passagers. Pour un touriste qui ne dispose que de quelques jours de vacances, une minute a une valeur. Il est intéressant dans ce sens d’instaurer un système efficace pour activer l’embarquement et le débarquement et permettre l’acheminement rapide des passagers vers leur hôtel.

Q 6) les lignes aériennes desservant Tanger répondent-ils aux besoins des clients potentiels ?

Réponse du DG : Non pas du tout, je viens juste de vous dire que l’enclavement aérien constitue un grand obstacle pour le développement de l’investissement dans le secteur du tourisme. Beaucoup d’efforts restent encore à faire dans ce sens. L’insuffisance des dessertes directes est une vraie entrave pour le développement des investissements dans le tourisme à Tanger. Nous même nous voulons créer un palais des congrès, mais cette entrave nous décourage, car pour organiser des congrès il bien transporter les gens, à l’arrivée et au départ, sans perte de temps. D’ailleurs tous les pays qui ont fait du tourisme le facteur n° 1 de leur économie ont adopté la stratégie de l’open sky à cent pour cent, depuis bien longtemps.

Q 7) Vous avez certainement un plan d’action d’envisager pour améliorer la qualité de vos prestations afin de tirer le produit vers le haut, pouvez vous nous en donner une idée ?

Réponse du DG : Oui, nous avons un projet du changement de la formule de restauration, afin de conquérir le marché. Nous cherchons offrir un plus pour pouvoir satisfaire toute la clientèle tangéroise d’abord, nationale ensuite et internationale enfin, pour sa fidélisation. Cela ne peut se faire que la présentation d’une gamme variée de prestations de services à thèmes.

Q Cool Comment évaluez-vous le taux d’occupation des derniers trois mois par rapport au passé ? Y a -t-il des améliorations de constater ?

Réponse de Mr Renaux : L’hôtel est en progression chaque année, je l’ai évoqué dans la question précédente, mais cette année est exceptionnelle. Nous avons fait une très bonne saison estivale. Nous avons enregistré un taux d’occupation de 90% en août, et même pendant le mois du Ramadan de cette année nous avons fait un taux de 70 % et ce grâce au tournage du film qui an eu lieu à Tanger. De ce côté-là nous sommes entièrement satisfait.

Q 9) Quelles sont les nationalités qui fréquentent plus votre hôtel ? et quelles sont les périodes les plus demandées ?

Réponse du DG : Les nationaux constituent, en partie, notre clientèle ; ensuite vient les français, puis les espagnoles qui commencent à faire de cette ville leur lieu de choix des vacances périodiques. Les anglais eux aussi ne manquent pas de cibler la ville du détroit pour leur villégiature. Les périodes demandées sont : comme suit :
Les touristes fréquentent Tanger surtout du 15 juin au 15 septembre (saison d’été).
Pour les congrès et les séminaires : les périodes les plus ciblées sont de novembre à mi décembre, et de mi juin à fin mai.

Q 10) Vous avez apparemment travaillé au Maroc auparavant et particulièrement à Tanger, quels sont les changements que vous avez pu constaté entre la période où vous étiez ici et maintenant ?

Réponse de Mr Gildas Renaux : Oui, comme je l’ai déjà dis, j’ai été merveilleusement surpris et ébloui par les changements qu’a connais Tanger depuis si peu de temps. Tanger a totalement changé, elle a connu un bouleversement positif en structure et infrastructure routière, ferroviaire, en beauté de ses aménagements urbanistiques, la création des espaces verts et des parcs. C’est un mouvement très remarquable pour la ville à la porte d’entrée, située entre deux océans. Tanger la cosmopolite deviendrait la petite côte d’azur au Nord du Maroc.

Q 11) Nous envisageant un partenariat entre votre établissement et l’ITHT de Tanger, seriez-vous favorable à ce projet ?

Réponse du DG : Il est bien évident que nous sommes très favorable à un tel échange et partenariat avec votre Institut. Ce serait pour nous une possibilité de travailler en étroite collaboration pour le recrutement des jeunes lauréats dans toutes les spécialités. Maintenant où Tanger est en plein essor économique et touristique, il est bon de chercher à maintenir ces jeunes lauréats sur place, au lieu de les laisser partir travailler ailleurs, la région en aura grand besoin. Pour ce faire nous devons collaborer pour les intégrer afin de développer plus leurs compétences. Toutefois, nous, je leur conseillerai d’être très patients, et d’aller doucement pour évoluer sûrement, car rien ne sert de courir. C’est l’expérience qui fait un bon professionnel. Moi personnellement, j’ai commencé par le bas de l’échelle, avant d’arriver au poste de responsabilité.

Q 12) Le capital humain est le facteur le plus important dans la réussite des économies et cela revêt une grande importance, chez les entreprises multinationales. Le management de l’homme devient donc l’une des priorités dans le plan d’action de ces entreprises. Est-ce que le Movenpick Tanger suit la même politique ? Qu’ils sont vos projets dans ce sens ?

Réponse du DG : C’est la question à laquelle j’accorde une grande importance et intérêt, car sans un personnel qualifié, de qualité, stimulé et up to date, il serait impossible de fournir des prestations de qualité, ce qui ne favorisera moins les clients. Le Facteur humain est plus important que celui du matériel et technique, car c’est de l’homme que dépend la qualité du service hôtelier. C’est aussi le bon service qui fait la différence d’un hôtel à l’autre. Ce qui impose le développement du professionnalisme, avec les attitudes correctes. UN sourire sincère ne s’apprend pas mais il est une qualité, un doigté inné, contrairement à la technique que l’on apprend avec le temps.
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 31 Oct - 12:07

Q 13) Vous entreprise compte-elle un département de formation continue et de gestion des carrières ? Qu’est ce que cela vous rapporte-il ?

Réponse de Mr Gildas Renaux : Nous disposons d’un département des ressources humaines e, lequel département comprend un service de formation et de qualité - Cross training- qui permet aux bien méritants de bénéficier des stages de perfectionnement en Suisse. C’est un moyen de motivation et d’émulation non négligeable que nous adoptons dans ce sens. La formation continue du staff s’impose avec l’évolution technologique qui a beaucoup influencé les attentes des clients internationale.

Je vous remercie Monsieur le Directeur Général pour m’avoir accordé un peu de votre temps précieux et merci pour la sincérité de vos réponses. Ce qui montre que vous êtes à jour et que vous suivez de très prés l’évolution du secteur. Je vous souhaite bon courage dans l’accomplissement de votre plan d’actions.
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMer 1 Nov - 11:51

Royal air Maroc inagure un premier vol avec le Ghana

La compagnie aérienne Royal air Maroc (RAM) a effectué mardi un vol inaugural entre Casablanca et Accra, la première liaison entre les deux pays, a-t-on appris au siège de la société à Casablanca. "Un premier vol de la RAM a atterri mardi à l’aéroport international Kotoka d’Accra", a indiqué de son côté l’agence marocaine Map. La RAM reliera Casablanca-Accra à raison de trois vols par semaine. "L’ouverture de cette ligne s’inscrit dans le cadre de la politique de déploiement de la compagnie en Afrique, un continent qui présente un fort potentiel", a-t-on indiqué. En 2005, la RAM a transporté 260.000 passagers africains pour un chiffre d’affaires d’environ 1,5 milliards de dirhams (140 millions d’euros) soit 20% du chiffre d’affaires global du groupe, selon la Map. En 2006, elle prévoit d’augmenter à 450.00 le nombre de passagers africains et d’ouvrir en 2007 et 2008 d’autres vols pour le Nigéria, le Congo Brazaville, la Guinée Equatoriale et la République démocratique du Congo. Actuellement, la RAM déssert plus de dix pays africains.

Source : lemonde.fr
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 5:52

Le marché pétrolier hanté par le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique, dont les effets potentiellement désastreux ont été soulignés cette semaine, pourrait affecter le marché pétrolier en réduisant la demande pour le transport et le chauffage, mais l’impact sera négligeable à court terme, estimaient des analystes.

"Sur le long terme, le réchauffement de la planète pourrait éventuellement réduire la consommation (d’énergie) et avoir un impact sur le marché pétrolier", explique Simon Wardell, analyste au centre de recherche Global Insight. "En théorie, le temps pourrait être plus chaud, ce qui pourrait réduire la demande pendant les mois d’hiver", souligne-t-il.

"Un impact plus important pourrait venir des mesures adoptées pour tenter de réduire les émissions de gaz carbonique, en taxant les carburants et les voyages en avion par exemple, ce qui réduirait la consommation ou du moins ralentirait sa croissance", estime l’analyste.

Mais à court et moyen termes, le réchauffement reste "un facteur lointain", à l’impact "négligeable" sur les prix du pétrole, selon M. Wardell, pour qui "cela n’aura pas d’effet majeur avant 15 ou 20 ans".

Dans un rapport, l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale, Nicholas Stern, a mis en garde la communauté internationale contre le réchauffement climatique, qui pourrait causer une récession économique "d’une ampleur catastrophique".

Le rapport appelle notamment les Etats-Unis, la Chine et l’Inde, trois pays voraces en matière d’énergie, à agir vite pour réduire leurs émissions de dioxyde de carbone.

Washington, qui est le plus gros consommateur d’énergie et absorbe un quart de la production mondiale de pétrole, est aussi le pays le plus pollueur au monde, responsable à lui seul de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Il est suivi de près par Pékin et New Delhi.

Or ces trois pays ont refusé d’adhérer au Protocole de Kyoto, qui impose aux pays signataires de réduire d’ici 2012 leurs émissions polluantes de 5% par rapport au niveau de 1990. Les objectifs pour la période 2012-2017 seront débattus lors d’une conférence des Nations unies sur le climat du 6 au 17 novembre à Nairobi.

L’abstention des trois ogres énergétiques explique en partie le faible impact sur la demande énergétique mondiale des mesures gouvernementales pour réduire les émissions.

Pourtant, les gouvernements, y compris celui de George W. Bush, encouragent les compagnies pétrolières à investir dans les énergies renouvelables -éoliennes, solaires, nucléaires, biocarburants, etc.- et songent aussi à taxer davantage les carburants.

Le Président français Jacques Chirac a par exemple proposé d’imposer une taxe internationale sur les billets d’avion, tandis que le gouvernement britannique de Tony Blair envisage d’élargir la taxe d’embouteillage visant à réduire la circulation dans le centre de Londres.

Pour le moment, l’impact de ces taxes sur la demande énergétique reste limité, mais le marché pétrolier réagit déjà aux variations climatiques, en particulier pour les Etats-Unis.

Les cours du brut ont ainsi reculé de quelque trois dollars cette semaine, sous les 59 dollars le baril, en raison d’un temps très doux en Europe et de prévisions de températures supérieures à la normale saisonnière en novembre aux Etats-Unis.

Cela devrait réduire la demande et permettre un plus ample renflouement des stocks pétroliers dans les semaines à venir.

Pour une meilleure qualité de carburant

L’Organisation internationale des constructeurs d’automobiles (Oica) a souligné la nécessité de disposer de "la meilleure qualité de carburant" pour tirer pleinement parti des avancées technologiques en matière de moteurs et de véhicules, mardi dans un communiqué.

L’Oica rappelle que "des carburants sans soufre et sans métaux sont une condition sine qua non pour des technologies ultra propres", à l’occasion de la publication d’une édition révisée de la Charte mondiale des carburants. "Plusieurs nouvelles technologies ne peuvent pas atteindre leur pleine efficacité, ou même ne peuvent pas être mises sur le marché, à cause des carburants disponibles à la pompe", affirme le secrétaire général de l’Oica, Yves van des Straaten, cité dans le communiqué.

Les constructeurs automobiles demandent "à toutes les parties concernées de coopérer afin d’assurer une disponibilité rapide et mondiale des carburants de haute qualité". A l’Oica, on explique que si la qualité des carburants ne suscite "plus trop de souci" dans les pays développés (Europe, Etats-Unis, Japon), ce n’est pas le cas dans les pays émergents.

La présence de soufre ou de métaux dans les carburants nuit au bon fonctionnement des catalyseurs ou des systèmes de contrôle des particules, explique-t-on. La question de la qualité des carburant doit être "traitée au niveau mondiale, et pas seulement national", ajoute-t-on à l’Oica.

La Charte mondiale des carburants, publiée pour la première fois en 1998, est régulièrement mise à jour par un comité d’experts des constructeurs de véhicules et de moteurs aux Etats-Unis, en Europe et au Japon. L’Oica réunit 40 associations nationales de constructeurs automobiles dans le monde entier.

Source : www.lematin.ma
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyJeu 2 Nov - 6:04

La grève des producteurs de cacao définitivement suspendue

Les producteurs ivoiriens de cacao, engagés dans des négociations avec le gouvernement pour obtenir une hausse du prix d'achat de la fève, ont annoncé mercredi avoir levé leur mot d'ordre de grève sans obtenir gain de cause, après avoir rencontré avec le président Laurent Gbagbo.

"Nous avons décidé à l'unanimité de lever le mort d'ordre de grève dans un esprit d'apaisement à la suite d'une rencontre avec le président", a déclaré à l'AFP Moussa Bado, porte-parole de l'Association nationale des producteurs de café cacao de Côte d'Ivoire (Anaproci), à l'initiative du mouvement.

La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.

Les producteurs de cacao ivoiriens s'étaient mis en grève le 16 octobre pour obtenir un relèvement de 400 francs CFA (O,61 euro) à 600 FCFA/kg du prix d'achat "bord champ", fixé par les autorités.

L'Anaproci revendiquait également une réduction de 100 FCFA/kg du Droit unique de sortie (Dus), une taxe qui s'élève actuellement à 220 FCFA/kg, ainsi que le financement des coopératives à hauteur de 10 milliards de FCFA.

La grève avait été suspendue deux jours après son déclenchement, à l'entame des négociations avec le gouvernement.

Au final, les producteurs n'ont pas obtenu gain de cause sur la hausse du prix d'achat ni la baisse du Dus, mais le gouvernement a accepté de financer leurs coopératives à hauteur de 10 milliards de FCFA, a indiqué M Bado.

"Le président Gbagbo nous a expliqué que la situation financière difficile du pays rend impossible la réduction du Dus", a-t-il expliqué.

La présidence ivoirienne a cependant recommandé aux filières de "garantir aux producteurs le prix minimum de 400 FCFA" en évitant les négociations à la baisse, a-t-il ajouté.

Selon la bourse d'Abidjan, la Côte d'Ivoire a produit 1,4 million de tonnes de cacao au cours de la campagne 2005/2006, dont 1,33 ont été exportés, contre 1,28 million, dont 1,22 ont été exportés, lors de la saison précédente.

Près d'un tiers des 600.000 producteurs de cacao recensés ont abandonné leur exploitation par crainte de l'insécurité depuis le début de la crise militaro-politique de septembre 2002, déclenchée par une rébellion armée qui contrôle toujours le nord du pays.

Environ 6 millions d'Ivoiriens, sur un total de quelque 15 millions, vivent directement ou indirectement du cacao.

Selon la présidence ivoirienne, le café et le cacao représentent 40% des recettes d'exportations de la Côte d'Ivoire et 20% de son PIB, estimé à 8.000 milliards de FCFA (12,20 milliards d'euros) par le Fonds monétaire international (FMI).
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 5:47

Lettre ouverte au Premier ministre : Les ONG marocaines des droits de l’Homme demandent le soutien du Maroc


Le 31 octobre dernier, les organisations marocaines membres du Réseau euroméditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), l’AMDH, l’OMDH, l’Espace associatif et l’ADFM, ont envoyé une lettre ouverte au Premier ministre, Driss Jettou.

D’après des informations qui leur seraient parvenues lors de la réunion des partenaires euroméditerranéens tenue récemment à Bruxelles en vue de la conférence ministérielle Euromed d’Istanbul prévue les 14 et 15 novembre destinée à adopter une déclaration et un plan d’action euromed pour le renforcement du rôle des femmes dans la société, les représentants des gouvernements arabes partenaires ont opposé une fin de non recevoir à un certain nombre de prises de positions et de mesures proposées dans le projet de Plan d’action.

Selon les membres du REMDH, il s’agit particulièrement du refus de la référence explicite au principe de l’égalité entre les hommes et les femmes et aux normes internationales relatives aux droits humains des femmes et plus particulièrement la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), de la remise en question de l’indivisibilité et l’universalité de ces droits et la mise en avant de la suprématie des lois internes sur les conventions internationales et de la négation de la mise en place de tout mécanisme de suivi des mesures préconisées dans le projet de Plan d’action ainsi que tout engagement financier pour sa mise en œuvre.

« C’est un problème qui est récurrent. La majorité des pays arabes soulignent qu’ils ont leurs propres spécificités et qu’ils n’ont pas besoin de s’aligner sur des conventions internationales. Or la déclaration des droits de l’homme, les pactes et les conventions internationales sont le résultat d’un consensus entre les différentes spécificités culturelles, sociales, religieuses... Les pays arabes essayent donc de manipuler leur engagement pour freiner l’évolution de la société civile et les réformes démocratiques dans le monde arabe », nous a déclaré Amina Bouayach, présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme.

Ainsi, les organisations signataires de la lettre interpellent le gouvernement marocain pour informer l’opinion publique sur le point de vue défendu par le Maroc lors de la réunion de Bruxelles et sur ses propres prises de position par rapport à celles du groupe Machrek /Maghreb, les engagements qu’il compte prendre pour défendre, lors de la conférence d’Istanbul, un principe constitutionnel qui est celui du respect par le Maroc des droits de l’Homme, tels qu’universellement reconnus et pour conformer ses positions avec ses engagements nationaux et internationaux en la matière, y compris ceux qui ont présidé à son élection au Conseil des droits de l’Homme en mai 2006.

De la même manière, l’espace associatif, l’AMDH, l’OMDH et l’ADFM expriment leur inquiétude devant ces positions qui constituent un « recul de taille » par rapport aux progrès déjà réalisés par le Maroc en matière de respect des droits de l’Homme et de promotion des droits des femmes pour lesquels d’énormes sacrifices ont été consentis. « Nous demandons à ce que le Maroc et le gouvernement marocain défendent les ONG arabes lors de la conférence d’Istanbul pour qu’elles puissent avoir un espace d’expression libre où elles pourront faire entendre leurs voix sans peur.

La Constitution marocaine est claire : le Maroc est attaché aux valeurs des droits de l’Homme. Nous sommes en avance par rapport aux autres pays arabes. Le Maroc doit donc être conséquent avec ce qui se passe chez lui », conclut Amina Bouayach.

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 5:48

L’Europe continue de croire en sa bonne étoile économique


L’Europe a su garder un moral étonnamment optimiste en octobre et ignorer le net ralentissement économique en cours aux Etats-Unis, selon de nouvelles statistiques mardi, qui suggèrent une fin d’année dynamique avant un ralentissement attendu plus tard en 2007.

L’un des principaux indicateurs publiés par la Commission européenne, l’indice de confiance économique dans la zone euro (consommateurs et entrepreneurs réunis), s’est hissé en octobre à son plus haut niveau depuis le début 2001. Il a atteint 110,3 points (contre 109,3 en septembre), soit bien au-delà des attentes des analystes, qui le voyaient plutôt stagner au même niveau et traduit une confiance accrue dans les secteurs de l’industrie, des services et des ventes de détail.

L’humeur s’améliore tout particulièrement en Allemagne, en France, et en Espagne, tandis qu’elle s’assombrit en Italie ou au Royaume-Uni. Mais d’autres indicateurs comme le moral des ménages français ou le chiffre d’affaires des commerçants de détail en Allemagne, également publiés mardi, ont en revanche été jugés décevants.

Une telle "dispersion" d’un pays à l’autre et d’un indicateur à l’autre devrait, ainsi, prémunir contre un excès d’euphorie, relève Luca Silipo, économiste de Ixis Corporate & Investment Bank. L’indice du moral européen a, d’ailleurs probablement, culminé en octobre, selon lui. "Il est peu probable que cette nouvelle augmentation de l’indice (de la zone euro) signifie grand chose de neuf pour l’économie européenne. Le scénario principal demeure donc celui d’une croissance robuste pour le reste de l’année, suivi d’un ralentissement en 2007", souligne-t-il.

Selon lui, les incertitudes liées aux conséquences encore à venir de la récente série de hausses de taux d’intérêt en zone euro, ou les restrictions budgétaires entreprises par certains gouvernements risquent de peser très prochainement sur l’humeur des acteurs économiques.

D’autant que la Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas se priver d’augmenter une sixième fois son taux directeur en décembre, à 3,50%, prévient d’une seule voix tous les économistes.

Et cela en dépit d’une inflation tombée largement sous sa cote d’alerte de 2% en octobre, à son plus bas niveau depuis 32 mois (1,6% en zone euro), selon d’autres chiffres publiés mardi par Eurostat. "La croissance en zone euro est plus stable qu’avant" Antoine Brunet, chef économiste de HSBC France, fait valoir de son côté que la croissance en zone euro est plus stable qu’avant car elle "s’appuie de plus en plus sur ses deux jambes. La demande intérieure reste dynamique et les inquiétudes relatives au commerce extérieur se dissipent". La première bénéficie du net recul des cours du pétrole (ils ont cédé près d’un quart de leur valeur depuis les pics de cet été) et de l’effet de richesse induit par l’actuelle bonne tenue des marchés boursiers et obligataires.

Quant au commerce extérieur, il vient de voir s’évaporer deux des principaux risques qui le menaçaient ces derniers mois. D’une part, l’euro a cessé de s’apprécier face au dollar, suite à "l’abandon en septembre 2006 par les Etats-Unis" d’une politique d’affaiblissement de leur devise.

D’autre part, l’Amérique ne connaîtra pas de récession dans les trimestres à venir, en dépit du ralentissement marqué de son économie, estime-t-il. La croissance américaine est tombée au troisième trimestre à son rythme le plus faible depuis le début 2003 à 1,6% en rythme annuel, après 2,6% au précédent.

Malgré cela, les exportations européennes ne devraient pas "subir de choc particulier", selon M. Brunet. "Au total, tout converge pour que la croissance européenne reste dans les trimestres à venir supérieure à son taux de croissance potentiel (2,25%)", conclut-il.

Source : www.lematin.ma
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyVen 3 Nov - 5:49

82 millions de dirhams pour l’extension du site de Holcim à Nador


L’extension du centre de broyage et d’ensachage de Holcim Nador aura coûté 82 MDH. Objectif : augmenter la capacité de production, toutes qualités du produit confondues, à un niveau de 600.000 tonnes par an. Chose faite depuis le mois de juin dernier. Et ce faisant, la direction générale de la cimenterie envisage même d’exporter ses produits vers les marchés européens. La raison en est une surcapacité compte tenu de l’activité de l’usine de Settat.

« Ce dernier site, qui totalise à lui seul 1.700.000 tonnes, induit en fonction de la demande nationale l’écoulement de 700.000 tonnes à l’extérieur du marché national », explique, à juste titre, Dominique Drouet, P.-D.G. de Holcim au Maroc. Seul hic : le coût d’acheminement de la marchandise vers d’autres marchés demandeurs.

« Le ciment ne coûte rien alors que l’imputation des frais de transport sur le produit nous demande de réaliser des efforts considérables. Reste que la stratégie de la direction est de maintenir l’activité à Oujda ». En clair et le patron de l’entreprise n’omettra pas de le souligner : « l’objectif du redéploiement est d’éviter une restructuration du groupe ». Le port de Nador est stratégique. Le plan d’action du cimentier qui vise à investir d’autres marchés étrangers s’inscrit dans cette logique. Les capacités de production sont énormes.

A elle seule, la cimenterie d’Oujda a été mise en service en 1978 et possède une capacité de production annuelle de 1.600.000 tonnes de ciment. « Elle est reliée à la voie ferrée et se situe au bord de la route nationale Casablanca-Oujda à 45 km de l’Ouest de cette ville ». Le raccordement ferroviaire prévu sur la ville de Nador devra également faciliter le transport du ciment auprès des clients de la région et notamment ceux situés sur la ville d’Al Hoceïma.

La satisfaction de la clientèle est évaluée dans ce secteur par le temps d’attente. « Nous devons livrer un camion en moins d’une heure », explique un des responsables Qualité.

Le respect du timing serait actuellement observé, selon la même source. Dans le processus de fabrication proprement dit, le contrôle des procédés est évalué en jours sans accident. Là encore, la direction générale avance un score honorable. 1.258 jours, soit 3 ans et demi, tel est le chiffre avancé par Dominique Drouet, plutôt satisfait du résultat. Le centre de broyage de Nador, tel qu’il a été conçu, devrait maintenir les mêmes niveaux de performance. Non en reste, les cimenteries d’Oujda et de Fès sont certifiées Iso 14001 et 9001, version 2000.

L’aspect Environnement demeure également un challenge pour le cimentier. La fabrication selon les normes aux standards fait partie de la culture de la maison surtout que la société est à 51% suisse. Dominique Drouet est formel. Ne pas polluer passe également par la mise en place du système de filtration et de limitation des gaz selon les processus de fabrication du ciment arrêtés.

Les actions de préservation de l’environnement passent également par la sous-traitance du traitement des déchets industriels. Le cimentier compte bien s’y positionner. En guise de concrétisation, la première plate-forme est en cours de construction sur la route de Ouled Ziane à Casablanca.

La démarche est de construire un combustible alternatif homogène à travers un mélange industriel. Dans le domaine, les produits à éliminer en préservant l’environnement sont nombreux. De la peinture au dissolvant, en passant par les médicaments périmés, la création de l’activité qui sera représentée à part entière par une société de services se justifie. Les marchés émanent même de la demande internationale s’agissant par exemple des déchets pneumatiques.

Le pouvoir calorifique généré par le combustible alternatif représentera une source d’énergie supplémentaire pour le cimentier. La collecte des déchets industriels en eux-mêmes demeure un frein. La sensibilisation des industriels s’impose ipso facto.

La production du ciment étant au cœur de l’activité d’Holcim, les actions stratégiques et les efforts d’investissements s’effectueront à ce niveau. L’extension du site de broyage et d’ensachage de Nador le démontre. La croissance du marché national devra absorber en partie les produits du cimentier.

Par rapport à ses concurrents, ce dernier détient près de 25% du marché avec un volume des ventes en 2005 de près de 36.296.462 tonnes. Le chiffre d’affaires s’est établi la même année à 97,89 MDH.

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyDim 5 Nov - 9:08

Actualité Economie

Hausse des nuitées à Ouarzazate



Le nombre de nuitées déclarées par les établissements d’hébergement touristiques classés à Ouarzazate a atteint 414. 820 durant les neuf premiers mois de 2006, soit une augmentation de moins de 1 % par rapport au bilan de la même période de l’année précédente.

Cette stagnation s’explique par le recul des nuitées des résidents (-29 %), selon la délégation du ministère du tourisme, qui signale toutefois que les nuitées des non-résidents ont connu une hausse de 4 %. La croissance des nuitées des non-résidents à fin septembre est due aux résultats positifs réalisés par les principaux marchés étrangers, notamment l’Italie (+60 %), l’Allemagne (+23 %), et ce en dépit de la baisse légère du marché traditionnel français (-1 %). La présence de beaucoup de techniciens cinématographiques italiens dans la région pour des besoins de tournage de films internationaux a contribué à ce résultat.

Quant aux arrivées touristiques dans les hôtels classés de la ville, la même période a connu une augmentation de 9 %, en réalisant 244.740 contre 225.375 l’année précédente. Le taux d’occupation des chambres des établissements d’hébergement touristique en cette même période, a accusé une baisse de -3 % par rapport à la même période de 2005, se situant ainsi à 30 %.

L’évolution par catégorie démontre également que les villages de vacances touristiques (VVT) réalisent, de plus en plus, des chiffres importants, vu les larges espaces, l’authenticité sur le plan des décors, et la simplicité des services, choses très recherchées par des touristes de haute gamme fuyant le stress de la vie moderne. Ainsi, les VVT ont enregistré durant cette période près de 74.042 nuitées, soit une hausse de 174 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Même chose pour les arrivées et le taux d’occupation, qui se sont vus gonflés pour la même catégorie avec respectivement +126 % et 40 %. Selon la délégation du tourisme, le mois d’avril reste de loin le plus productif pour le secteur touristique. Avec une augmentation de 20 % jusqu’à ce neuvième mois, le mois d’avril aurait pallié une régression patente enregistrée durant les autres mois, notamment lors des mois de janvier et février.

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MessageSujet: slt   Page économique du jour - Page 2 EmptyLun 6 Nov - 13:09

merci imane
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 7 Nov - 12:14

Hausse de 14,1 % des importations

Les importations marocaines en biens d’équipement ont atteint, à fin septembre dernier, quelque 33 milliards de dirhams, soit une hausse de 14,1 % par rapport au niveau enregistré l’année précédente.

C’est ce qui ressort des dernières statistiques de l’Office des changes. Ce trend haussier s’expliquerait par l’accroissement des acquisitions d’avions, qui ont plus que doublé, de machines et appareils divers (+15,4 %), de fils et câbles pour l’électricité (+27,9 %), de voitures industrielles (17,3 %) et de matériel à broyer et à agglomérer (+32,7 %).

Des reculs ont été enregistrés sur certains achats de catégories de produits. Il s’agit des appareils électriques pour téléphonie (-27,6 %), des réservoirs, des bouteilles et des fûts métalliques (-35 %).

Selon la même source, les biens d’équipement ont ainsi régressé au troisième rang des groupes de produits à l’importation, avec une part de 21,7 % contre 21,2 % une année auparavant.

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 7 Nov - 12:15

Drapor sera privatisée pour 280 MDH



Le tant attendu appel d’offres pour la privatisation de la société de dragage des ports (Drapor), annoncé comme imminent à plusieurs reprises depuis plus d’un an, est enfin lancé.

Ce qui permettra au processus de privatisation de la société, lancé en 2003, d’entrer dans une phase décisive, selon certains opérateurs qui suivent de près ce dossier.

Cette opération porte sur le transfert au privé de la totalité de la participation publique dans le capital de Drapor. Il s’agit de 830.000 actions entièrement détenues par la Société d’exploitation des ports (Sodep), d’une valeur globale de 83.050.000 de dirhams.

Les offres doivent être adressées au ministère des Finances au plus tard le 7 février 2007. Le prix minimum de l’offre financière est fixé à 280 millions de dirhams.

En décidant de se désengager totalement de cette société, le gouvernement s’est montré indifférent aux souhaits des responsables de la société.

En effet, dans une précédente occasion, le président du directoire, Mohamed Bachiri, avait recommandé à l’Etat de garder une part du capital qui lui permettra d’avoir un droit de regard sur la politique du nouvel actionnaire. Car, a-t-il insisté, l’acquéreur de Drapor devra s’engager à la garder en tant qu’entreprise marocaine basée au Maroc, de même qu’il devra respecter son business plan.

En tout cas, selon M. Bachiri, cette opération constituera un tournant historique dans la vie de la société, qui s’y était d’ailleurs bien préparée, ses résultats en témoignant. Elle a, en fait, enregistré l’année dernière des niveaux de production et de chiffre d’affaires supérieurs à ceux de l’année précédente. Ainsi, on tablait sur un résultat net de +17 %, un chiffre d’affaires en évolution de 10 % et un résultat d’exploitation de +23 %.

Quant aux prévisions à long terme, le management de la société table sur un taux de croissance annuel moyen à deux chiffres, compris entre 10 et 12 %, durant la période 2005-2013 que couvre son business plan.

Rappelons également que Drapor a pu décrocher un deuxième contrat de 19 millions de dirhams pour le dragage du port autonome de Dakar et un autre d’une valeur d’un million de dirhams pour la réalisation d’une opération de dévasage avec la société sénégalaise Dakarnav.

La préparation de l’entreprise pour ce passage a donné également lieu à un important projet, dit « Rimal », qui consiste à permettre à Drapor de produire et de commercialiser le sable marin. De même, le spécialiste du dragage a introduit, au cours de l’année dernière, une nouvelle méthode de conduite de changement, appelée Appreciative Inquiry ou Exploration Appreciative.

En outre, Drapor a été certifiée en 2004 au management de la qualité, de la gestion et de la sécurité et a obtenu trois prix, à savoir ceux de l’innovation, de l’entreprise citoyenne et le prix national de la qualité.

Par ailleurs, cette opération devra boucler le programme de privatisation prévu pour cette année, en s’ajoutant à trois autres qui ont été réalisées en 2006. La première est la privatisation de la Société marocaine du thé et du sucre (Somathes) au profit de la société holding marocaine commerciale et financière (Holmarcom), pour un montant de 539 millions de dirhams. De même, l’Etat s’est définitivement désengagé du capital de la Régie des Tabacs, en cédant les 20 % restant au profit du groupe Altadis, pour un montant de 4,02 milliards de dirhams.

Il s’agissait également de la cession à la Caisse marocaine des retraites, à travers le marché central de la Bourse de Casablanca, de 0,1 % du capital de Maroc Telecom pour un montant de 98,5 millions de dirhams.

Pour l’année prochaine, plusieurs autres sociétés devront être privatisées totalement ou partiellement, ce qui apportera au budget de l’Etat des recettes estimées à 5 milliards de dirhams, hors BCP (Banque centrale populaire).

Ce montant résultera de la cession d’une tranche supplémentaire de 4 % de la part détenue par l’Etat dans le capital de Maroc Telecom, qui est actuellement de 34 % et de la cession des entreprises et des participations inscrites sur la liste des entreprises privatisables.

Il s’agit pour l’année prochaine du transfert au privé de la totalité du capital des sociétés Biopharma, spécialisée dans la fabrication des produits vétérinaires, SSM (production de sel) et Sonacos (commercialisation de semences).

De même, l’Etat prévoit de céder presque la totalité (99,5 %) du capital de la Sococharbo (négoce du charbon et du bois), 76 % de la Comanav, 62 % de la BTNA (briqueterie et tuilerie) et 50 % de la SCS (production de sel).

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMer 8 Nov - 14:13

Balance commerciale : Hausse de 20,1% des importations du pétrole brut, à fin août 2006


Les importations marocaines en pétrole brut ont atteint, au terme des huit premiers mois de l’année en cours, quelque 17,27 milliards de dirhams (MMDH), s’inscrivant ainsi en hausse de 20,1% par rapport au niveau enregistré une année auparavant (environ 14,38 MMDH), indique l’Office des changes, cité par la MAP.
Cet accroissement de la facture pétrolière s’explique essentiellement par le renchérissement des cours du pétrole sur le marché international. Le volume importé a affiché, durant la période janvier-août 2006, une baisse de 9,6% pour se situer autour de 4,1 millions de tonnes. L’Office des Changes, qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc pour la période janvier-août 2006, précise que le prix moyen de la tonne importée a augmenté de 32,8%, passant de 3.167 DH/T à 4.206 DH/T, entre les deux périodes sous revue.

Pour le seul mois d’août dernier, les achats de pétrole brut ont enregistré une hausse de 24,9% en valeur et de 8,5% en volume. Le cours moyen à l’importation a atteint 4.458 DH/T au lieu de 3.875 DH/T, explique la même source.
Pour leur part, les achats du Maroc en gaz de pétrole ont atteint, au terme des huit premiers mois de l’année en cours, quelque 5 MMDH contre 3,35 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 50,4%. En volume, la hausse a été moins importante, elle s’est établie à 12,2% (1,21 million de tonnes contre environ 1 million de tonnes). Le prix moyen du gaz du pétrole s’est apprécié de 34% pour se stabiliser autour de 4.167 DH/T en août dernier.
Les achats du pétrole brut et du gaz du pétrole ont fortement dopé les importations des produits énergétiques en général, qui ont atteint, à fin août dernier, quelque 29,79 MMDH au lieu de 24,37 MMDH (+22,2%). Les produits énergétiques se placent ainsi au 3ème rang parmi les groupes de produits à l’import. Leur part dans le total des importations s’est accru de 1,6 point (21,8% contre 20,2%).

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMer 8 Nov - 14:15

Echanges extérieurs au terme des huit premiers mois de 2006 : Aggravation du déficit commercial et recul du taux de couverture



L’évolution des échanges extérieurs au terme des huit premiers mois de l’année 2006 a été marquée par une aggravation de 15,5% du déficit commercial et par le recul du taux de couverture à 51,7% au lieu de 52,5% à fin août 2005.

Les exportations ont progressé de 11,7% et les importations de 13,5%. Les recettes voyages se sont améliorées à plus de 29%. La même tendance a été affichée au niveau des recettes MRE soit +16,5%. Les avoirs extérieurs nets de l’institut d’émission se sont établis à 172,3 milliards de dirhams en hausse de 14,7%.

Les produits énergétiques en tête des produits importés
Selon le dernier bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs publiés par l’Office des changes au titre du mois d’août de l’année en cours, la progression des exportations reste imputable tant aux ventes hors phosphates et dérivés. Ainsi, hormis, les biens d’équipement qui se sont inscrits en baisse (-6.8%), les différents groupes de produits à l’importation affiché des hausses notamment les demi produits (29.6%) en deuxième position, les biens de consommation (32,6%) au premier rang, les produits alimentaires (18.5%) en troisième position suivi des produits bruts (10.9%). Aussi, l’évolution mensuelle des exportations des vêtements confectionnés fait ressortir un accroissement important durant les mois d’avril à juin 2006.
Les réexportations en suite d’admissions temporaires pour perfectionnement actif avec paiement ont progressé de 17.2%. Leur part dans le total des exportations s’est élevée à 37,8%. Les réexportations en suite d’admissions temporaires pour perfectionnement actif sans paiement se sont améliorées de 11.5%. Leur part dans le total des exportations s’est stabilisée à 35,4%. Au niveau des importations, l’évolution à fin août fait état d’un accroissement de l’ordre de 13.5%. Les produits énergétiques viennent en tête des produits importés (+20,1%) à côté des biens d’équipement (22.1%), les demi-produits (23,1%) et les produits finis de consommation (19,7%).
Pour le seul mois d’août 2006, les importations de pétrole brut se sont accrues de 24,9% ou 543,4 MDH. Leur volume a augmenté de 8.5%. En conséquence le cours moyen a atteint 4.458 DH au lieu de 3.875 DH en août 2005 soit +15,1%. Par ailleurs, les recettes voyages ont réalisé une progression de 29%. Ces recettes ont enregistré une expansion de 61,7% en moyenne sur les cinq dernières années. La balance voyages dégage un excédent en amélioration de 31,9% soit +33.391,1 MDH contre +25.307,5 MDH à fin août l’année précédente.

Les avoirs extérieurs nets en hausse
Les recettes MRE se sont chiffrées à 31.962,6 MDH en progression de 16,5%. Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont progressé de 2,4%. Les recettes des investissements étrangers se sont accrues de 23,7%. A fin août, les avoirs extérieurs nets de l’institut d’émission se sont établis à 172,3 milliards de dirhams contre 150,2 milliards DH à fin décembre 2005, soit une progression de 14.7%. Les avoirs extérieurs nets représentent ainsi l’équivalent de 11,4 mois d’importation de marchandises contre 10,9 mois un an auparavant.

Fairouz El Mouden

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyJeu 9 Nov - 5:55

L’ ERAC transformée en sociétés anonymes



La Chambre des conseillers a adopté mardi à l’unanimité le projet de loi n° 03-27 relatif à la transformation des établissements régionaux d’aménagement et de construction (ERAC) en sociétés anonymes régionales portant l’appellation "sociétés Al Omrane".

Avant le début de vote, le ministre délégué chargé du Logement et de l’Urbanisme, Toufiq Hjira a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre du parachèvement de la mise à niveau des entreprises publiques opérant dans le domaine de l’habitat en vue de satisfaire les besoins grandissants en matière de logement.

Le projet de loi stipule que les sociétés régionales auront pour mission d’assurer les travaux d’aménagement, de lutter contre l’habitat insalubre et de développer le partenariat avec le secteur privé tout en dynamisant leur rôle dans le domaine de la promotion immobilière et le logement économique en particulier.

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyDim 12 Nov - 10:31

Banques : vers un retour à l’horaire continu


En pleine négociation sur ses modalités, les banques marocaines et les syndicats parlent du retour éventuel de l’horaire continu


D’ici janvier 2007, les banques marocaines basculeront vers l’horaire continu si les négociations avec les syndicats aboutissaient. Actuellement, le GPBM est en train d’examiner les mesures pour passer à ce nouveau système. Selon des sources bien informées, il s’agit pour le Groupement de s’aligner sur les horaires de l’administration publique et sur une tendance internationale. Depuis quelques semaines, les négociations sont en cours avec le patronat et les différents syndicats du secteur ; notamment l’Union syndicale interbancaire (USIB-UMT). Contacté par ALM, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) nous a précisé que les pourparlers avec ses partenaires sociaux n’ont jamais été suspendus à propos de ce dossier. «Ce sujet a été toujours au menu des discussions entre le patronat et les syndicats. Le débat sur l’horaire continu n’a jamais été mis de côté. Mais, il faut signaler que rien n’est encore décidé d’une manière officielle», précise-t-on.
Après l’essai raté de l’année dernière, les banques veulent prendre tout leur temps avant de s’engager une nouvelle fois dans ce système. Même si, fort d’une étude datant de plusieurs années, le Groupement professionnel des banques du Maroc a été officiellement le premier opérateur du secteur privé à basculer vers ce nouveau système après l’administration publique, l’expérience de l’horaire continu initiée au cours de l’année dernière n’avait duré que quelques mois. Opposé à l’horaire continu, l’USIB avait organisé des mouvements de protestations durant le mois de juillet 2005. Le bras de fer engagé entre le patronat et le syndicat a imposé le retour à l’horaire discontinu. En fait, le différend majeur entre les deux parties portait sur le quart de fermeture de 16h30 à 16h45, sur la pause déjeuner ainsi que sur la prime de panier. On parlait également de permanences organisées en dehors des heures de travail dans les services ayant une relation directe avec les usagers. Les négociations entamées actuellement prennent en considération les aménagements et autres modifications demandées par les syndicats lors de cette première expérience. Dans le milieu patronal, l’on avait reconnu que cette nouvelle organisation du temps de travail nécessiterait des «ajustements» et un «temps d’adaptation».
Globalement bénéfique pour l’économie marocaine, l’instauration de l’horaire continu au sein des banques avait fait couler beaucoup d’encre. Aujourd’hui, il est question pour les banquiers de mieux accompagner la mise en place d'un horaire continu qui prendrait en compte les intérêts aussi bien du patronat que du personnel.
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyLun 13 Nov - 3:40


Recouvrement de la vignette auto par les assureurs : encore des détails à régler


Deux objectifs visés : soulager les guichets, fortement mobilisés pendant deux mois, et lier le paiement de la vignette à celui de la prime d’assurance pour une meilleure couverture des risques.

La Direction générale des impôts (DGI) envisage de confier le recouvrement de la vignette automobile aux compagnies d’assurance, saisies du projet à travers leur fédération. Mais, même si elle est annoncée dans la note de présentation du projet de Loi de finances 2007, l’idée demeure au stade de la réflexion car sa mise en pratique nécessitera des aménagements.
En envisageant de recourir aux assureurs pour recouvrer la taxe automobile, la DGI visait deux objectifs. D’abord, soulager ses équipes, fortement mobilisées pendant deux mois, surtout en janvier, car la plupart des automobilistes attendent les derniers jours pour payer. Du coup, le fisc est souvent obligé de dégarnir certains services pour renforcer ceux du recouvrement de la vignette. Second objectif : lier le paiement de la vignette à celui de la prime d’assurance pour une meilleure couverture des risques.

Un problème de périodicité
Le problème, confie un assureur, est qu’il sera difficile de lier la taxe automobile au paiement de la prime d’assurance car leur périodicité est différente. La première est annuelle et à échéance fixe alors que la seconde peut être souscrite à tout moment de l’année. Si le paiement de la vignette est intégré dans la prime d’assurance, deux questions se poseront. D’abord, tous les automobilistes ont-ils les moyens de supporter d’un seul coup les frais et de la vignette et de la prime d’assurance ? Ensuite, quid d’un usager qui a l’habitude de souscrire son assurance auto au mois de mai, par exemple ? Obtiendra-t-il une vignette qui court de mai à mai, puisque cette taxe est annuelle ? Auquel cas, pourra-t-il rester sans macaron pendant deux ou trois mois ? On peut imaginer que le fisc accepte, pour l’année de démarrage de ce système, de perdre un peu sur la recette liée à cette taxe, afin de permettre à chacun de faire coïncider le paiement de la vignette avec celui de la prime d’assurance. Après tout, il s’agit d’une taxe désuète (qui va tout de même rapporter 1,3 milliard de DH pour 2007), supprimée dans de nombreux pays. Pour les assureurs, si ce projet doit voir le jour, ce sera dans tous les cas pour sécuriser les primes d’assurances et, pour cela, la vignette ne devrait pas venir alourdir le budget des automobilistes

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Publié le : 03/11/2006
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyLun 13 Nov - 5:22

Léger recul du taux de chômage


536.000 postes d'emplois rémunérés ont été créés au terme du troisième trimestre. L'orientation favorable des perspectives de recrutement de la part des chefs d'entreprises ainsi que les effets positifs de la croissance économique et des investissements, commencent par favoriser les créations d'emplois.


Une propension qui devrait, sans aucun doute, conduire à pérenniser la tendance régressive du taux de chômage au terme du second semestre de l'année en cours.

Bien des signes précurseurs de cette évolution se sont profilés, puisqu'au terme du troisième trimestre de cette année, le chômage est tombé 10% au niveau national. Selon une note d'information du HCP (Haut commissariat au plan), l'évolution globale de l'emploi a eu pour conséquence une baisse de 3,8% de la population active en chômage qui est passée de 1.189.000 à 1.144.000 personnes.

Le taux de chômage a, quant à lui, reculé de 0,9% au niveau national, passant à 10% au 3ème trimestre de 2006, contre 10,9% une année auparavant. Les mêmes sources révèlent qu'en milieu urbain, ce taux a baissé de 17,6% à 15,8%, passant de 26% à 21,4% pour les femmes, de 24,6% à 21,3% pour les actifs âgés de 25 à 34 ans, de 11,8% à 9% pour les actifs âgés de 35 à 44 ans, de 24,9% à 21,4% pour les diplômés et de 9,5% à 8,9% pour les sans-diplôme.
Le taux de chômage des actifs âgés de 15 à 24 ans a, par contre, augmenté de 1,5%, passant ainsi de 31% à 32,5%.

En zone rurale, le taux de chômage a stagné au niveau de 3,9%. Cependant, à signaler que les femmes, les jeunes âgés de moins de 25 ans, les adultes âgés de 45 ans et plus, et les diplômés ont connu de légères hausses de leurs taux de chômage (respectivement +1,2%, +0,3%, +0,5% et +1,3%). A contrario, les autres catégories d'actifs à savoir les hommes, les adultes âgés de 25 à 44 ans ont connu de légères baisses de leurs taux de chômage.

La population active âgée de 15 ans et plus a, au terme du troisième trimestre de l'année 2006, atteint 11.397.000 personnes, soit une hausse de 4,7% par rapport à la même période de l'année précédente.
Cette hausse de l'offre de travail a particulièrement concerné les femmes (+9,1% au niveau national contre +3,2% pour les hommes) et a été enregistrée principalement en milieu urbain (+5,4% contre +3,9% en milieu rural).

En termes relatifs, le taux d'activité a augmenté de 1,2% au niveau national (+1,8% dans les campagnes et +0,9% dans les villes), passant de 50,8% à 52%. A l'exception des citadins âgés de 25 à 34 ans et des diplômés ruraux, toutes les autres catégories de la population ont vu leur taux d'activité augmenter.

La hausse relevée a été cependant plus prononcée chez les femmes, les jeunes âgés de 15 à 24 ans, les adultes âgés de 35 ans et plus, et les non diplômés.

En matière d'emploi, 536.000 postes d'emplois rémunérés ont été créés (352.000 dans les villes et 184.000 dans les campagnes).
L'emploi non rémunéré n'a, quant à lui, progressé que de 20.000 postes dont près de 65,5% sont localisés en zones rurales.

Au total, la création nette d'emplois (rémunérés et non rémunérés confondus) a ainsi porté, entre les troisièmes trimestres de l'année 2005 et 2006, sur 556.000 postes, contre une moyenne de 314.000 au cours des cinq dernières années, pour la même période n

_____________________________


A l'origine de l'emploi

Certes, les créations d'emploi ont concerné l'ensemble des secteurs. Toutefois à noter que ce sont les services qui se sont taillés la part du lion en créant 350.000 postes (+10,3%) dont l'essentiel a été relevé en zones urbaines (87,8%).

Viennent ensuite l'agriculture, les forêts et la pêche avec 77.000 postes relevés en totalité en milieu rural et un accroissement de 1,8%. Les bâtiments et travaux publics ont pu créer 61.000 postes dont 73,4% sont localisés en milieu urbain, soit un accroissement de 7,8%.

L'industrie a crée 57.000 postes dont 68,4% en zones rurales, soit un accroissement de 4,6%.

Ces créations ont particulièrement bénéficié à l'emploi salarié (540.000, soit +19,4%,) et à l'emploi non rémunéré (20.000, soit près de +0,7%). L'auto-emploi a, en revanche, reculé de 218.000 (soit -7,2%).
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyLun 13 Nov - 12:12

Les principaux facteurs structurant le management d’une entreprise touristique


Pour la fondation d’une entreprise, qu’elle soit grande, moyenne ou petite, il est fondamental de mettre en place certains fondements de base, sans lesquelles, la réussite et le rayonnement économique seraient impossibles. C’est pourquoi il est essentiel de penser à une structure de management intelligent, par objectif et participatif, qui met les collaborateurs à contribution.

Pour que ce management soit intelligent et moderne il est impératif de le repenser selon les cinq facteurs principaux suivants et qui seront classés par ordre de priorité :

Le facteur humain, qui a été longtemps négligé, prend aujourd’hui le premier rend dans la stratégie de gestion d’une entreprise qui se respecte ; car c’est les femmes et hommes compétents et bien motivés qui font que telle ou telle entreprise réussit , ou au contraire elle échoue. Le capital humain est le premier facteur auquel il faut penser et d’urgence, car c’est le principal fondement et le plus structurant d’une entreprise. Et donc sans un staff de qualité, maîtrisant les conditions principales de travail et conscient des aspirations changeantes des consommateur, il serait impossible da satisfaire ces clients potentiel, surtout dans une entreprise de service, tel que le tourisme et l’hôtellerie.
Ce qui impose la mise en place d’une gestion cohérente des hommes et des femmes qui seront les futurs collaborateurs et en l’occurrence les acteurs de production et de distribution des biens et des services aux consommateurs. Ceci impose également un recrutement correct de ces acteurs, selon des critères pertinents respectant des profils bien étudiés, selon les postes et les tâches à accomplir. Mettre chacun à la place qui lui convient « the right man in the right place ». Ici il ne faut se fier au hasard, mais agir de manière logique et raisonnable, pour éviter toute surprise.

Le marketing vient en second rang, car les entreprises qui sont aujourd’hui performantes et qui se sont imposées sur les marchés internationaux, sont celles qui savent présenter leurs produits, celles qui maîtrises les rouages d’une bonne commercialisation et enfin celles qui savent fixer leurs objectifs et définir leurs produits en fonction des besoins et donc celle qui ont instauré un marketing intelligent. Sans avoir fait la prospection du marché au préalable et sans avoir ciblé sa clientèle, l’entreprise nouvelle ne pourra réussir que par hasard.

Le facteur matériel et d’équipement intervient donc après la mise en place d’une équipe soudée et compétente, capable d’appliquer la stratégie de l’entreprise, de mettre en place les équipements et les outils de travail, d’organiser et de manipuler avec aisance ce matériel et équipement de qualité. L’acquisition des ces équipement nécessite la mise en place d’une planification dans le temps et dans l’espace, afin d’éviter tout tâtonnement. Ce qui implique que les équipements et le matériel mis à disposition dans les ateliers doivent être gérés correctement, avec une équipe composée de jeunes et des moins jeunes , tous spécialisés, chacun dans son domaine. Des stages d’adaptation et mise à niveau sont nécessaire avant tout démarrage, ce qui prévient les risques pouvant dégrader les équipements, causer des accidents, engendrer une mauvaise rentabilité...

Le troisième facteur géographique concerne l’emplacement de l’établissent et sa situation, dans son environnement économique : accès faciles, site agréable, équipé d’une infrastructure de base, non pollué... Cet atout joue énormément dans le tourisme te l’hôtellerie, car les clients potentiels cherchent des endroits propre, calmes, sécurisant et reposant pour passer leurs vacances ; et donc les entreprises touristiques et hôtelières doivent être implantées dans des endroits répondant à ces critères. L’espace géographique d’une entreprise est l’un des facteurs principaux de sa réussite, et de sa renommée.

Le facteur financier : une fois que ces trois facteurs, cité plus haut, sont bien structurés, l’entreprise est tenue de mettre en place une plate forme et une stratégie financière et comptable, pour une meilleure gestion des patrimoines et pour mieux surveiller le rendement des capitaux investis. Chercher la rentabilité et penser le financement est essentiel pour fixer le montage économique d’une entreprise. Sans un financement correct, il est impossible de créer une entreprise, mais il ne faut pas donner plus d’importance à l’argent et sous estimer les trois principaux facteurs cités ci haut, sinon l’entreprise verra l’échec très rapidement. C’est le capital humain compétent, motivé, bien encadré, et c’est un équipement et des outils performants qui vont aider à réaliser une rentabilité juste, et non le contraire. Le financement tout seul ne pourra rien faire, c’est un moyen parmi tant d’autres.

Voilà que je livre une réflexion aux étudiants des branches de l’économie et des études de gestion en leur demandant d’en faire un sujet de recherche pour les travaux de fin de formation. Ce serait intéressant de chercher à convaincre les promoteurs du secteur touristique de l’importance des ces facteurs, en leur expliquant qu’il n’est plus possible faire des bonnes affaires tout en sous-estimant le facteur humain. Pour que nos entreprises soient compétitives au niveau mondial, elles doivent adopter une gestion scientifique et non artisanale.
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 14 Nov - 2:53

L’A380 atterrit à Singapour, première étape de sa dernière tournée d’essais


Tentant de faire oublier les déboires de son avion géant, Airbus a fait atterrir mardi un A380 à Singapour, là-même où aura lieu son premier vol commercial, en vue d’une tournée mondiale d’essais qui marque l’ultime étape avant la certification. L’appareil s’est posé à 10H25 locales (02H25 GMT) à l’aéroport Changi de la ville-Etat après une douzaine d’heures de vol. Il avait décollé de Toulouse, dans le sud de la France, lundi peu après 14H50 (13H50 GMT).

"Le vol s’est très bien déroulé", a indiqué Fernando Alonso, pilote en chef de l’Airbus "MSN002". L’appareil transportait 73 personnes, dont des experts des autorités de certification européenne (EASA - Agence européenne de la sécurité aérienne). L’étape de Singapour marque le début d’une dernière campagne d’essais techniques en conditions commerciales. Les tests se prolongeront jusqu’à fin novembre et devraient aboutir à une certification en décembre. Le choix de Singapour n’est pas un hasard : la ville-Etat est le siège de Singapore Airlines (SIA), la compagnie aérienne qui sera la première au monde à mettre en service l’avion géant.

Mais SIA, une des compagnies phares en Asie, est une des plus affectées par les retards à la livraison de l’appareil. Elle devait commencer à recevoir ses modèles dès le début de cette année. Cela n’interviendra finalement pas avant octobre 2007. SIA avait fait part de sa déception face à ces retards, les troisièmes depuis juin 2005, mais elle a confirmé sa commande ferme de dix appareils (plus neufs intention d’achat), refusant d’emboîter le pas à l’américaine FedEx qui a annulé une commande de 10 A380 cargos pour les remplacer par des Boeing.

Pour Airbus, dont les déboires ont fait plonger dans le rouge les comptes de la maison-mère européenne EADS, il s’agit de raffermir la confiance, en particulier dans cet Asie-Pacifique au développement exponentiel. La Chine aura ainsi besoin de quelque 2.600 avions nouveaux au cours des deux prochaines décennies, selon l’américain Boeing. Le grand rival d’Airbus possède quelque 60% du marché chinois. Les compagnies d’Asie-Pacifique représentent près de 30% des commandes fermes (44 sur un total de 149) et la totalité des intentions d’achat de l’A380 (17).

Outre SIA, la compagnie australienne Qantas Airways a effectué une commande ferme de 12 appareils et de 8 intentions d’achat. China Southern Airlines et Korean Airlines ont chacune effectué 5 commandes fermes, contre 6 pour Malaysia Airlines et autant pour Thai Airways International. Le président de Thai Airways, Apinan Sumanaseni, a récemment averti que sa compagnie "poursuivait les négociations sur la manière de réagir au retard". La tournée d’essais ne se militera ainsi pas à Singapour. L’A380, qui va en particulier tester sa capacité à être accueilli dans les principaux aéroports du monde, redécollera de Singapour mercredi à 07H00 locales (mardi 23H00 GMT) pour Séoul, et sera de retour à Toulouse dans la soirée de jeudi.

Pour son deuxième vol, il redécollera vers Hong Kong et Tokyo, les 18 et 19 novembre, puis pour les aéroports chinois de Canton, Pékin et Shanghaï (les 22 et 23 novembre) pour le troisième vol. L’ultime et quatrième vol permettra à l’A380 de réaliser depuis Toulouse un tour du monde via les deux pôles par Johannesbourg en Afrique du Sud (26 novembre), Sydney en Australie, puis Vancouver au Canada, le 29 novembre, avant un retour vers Toulouse. L’A380 sera le plus gros avion de ligne de l’histoire de l’aviation. Il peut transporter 555 passagers en aménagement standard (trois classes) et jusqu’à 840 en charter.

© 2006 AFP

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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 14 Nov - 7:08

Six ans et demi après l’arrivée de la concurrence, le secteur de la téléphonie mobile continue d’engranger une croissance à deux chiffres. A la fin de septembre 2006, le nombre total de clients pour la téléphonie mobile se montait à 14,9 millions au lieu de 13,2 millions à l’issue du premier semestre 2006 et près de 12 millions à fin septembre 2005. En un an, la progression est de 24,3%.


Ces chiffres sont tirés de l’analyse de l’évolution du secteur effectuée par l’ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications) au terme du troisième trimestre 2006. Le taux de pénétration, lui, a augmenté de près de 5 points par rapport au trimestre précédent, atteignant ainsi 49,85 % de la population, soit un Marocain sur deux.

Mais cette progression du mobile ne fait pas le bonheur de tout le monde. C’est Maroc Telecom, l’opérateur historique, qui voit sa part de marché passer de 67,4 % à 70,4% d’un trimestre à l’autre et qui arrive à atteindre le score de 10,5 millions de clients. En revanche, Méditel a connu un sensible fléchissement : son parc mobile s’est établi à 4,32 millions (29,6% de part de marché - PDM) au lieu de 4,4 millions (32,6% de PDM) un trimestre auparavant.

Le taux de pénétration du fixe tombe à 4,24%
Dans l’activité mobile, il faut signaler également que le prépayé (Jawal et Medijahiz) continue de dominer très largement. Il représente 95,4 % du parc, soit près de 14,22 millions de clients, contre 95,01% (12,58 millions de clients) un trimestre auparavant. A fin septembre, le postpayé (abonnements et forfaits) totalisait un parc de 680 000 clients, soit 4,6 % du global.

Cette forte poussée du mobile dans un marché considéré pourtant comme proche de la maturité s’est faite, encore une fois, aux dépens du fixe dont le nombre d’abonnés a fléchi. Ils sont au nombre de 1,27 million à fin septembre 2006, contre 1,34 million une année plus tôt, soit un recul de 5,2 %. En conséquence, le taux de pénétration a lui aussi reculé, passant de 4,50 % en septembre 2005 à 4,38% en juin 2006 et 4,24% en septembre 2006.

Par catégorie de clients, le fixe résidentiel (particuliers) totalise 813 886 abonnés après en avoir perdu 35 589 par rapport à juin. De juin à septembre 2006, le nombre d’abonnés professionnels au fixe est passé de 298 771 à 294 886, soit près de 4 000 en moins, et le parc de publiphones de 164 200 à 158 350, soit 3 000 en moins. Pour les trois catégories, les parts de marché s’établissent respectivement, à fin septembre, à 64,86 %, 22,81 % et 12,32 %.

Donnée importante à signaler : il semble, selon un haut cadre du secteur, que les chiffres arrêtés à juin 2006 ne comprennent ni l’offre Méditel commercialisée sous l’appellation «Tilifoune Dial Dar», ni celle adressée aux entreprises, alors que l’opérateur les présente comme des offres de téléphonie fixe, depuis avril 2006. Selon toute vraisemblance, le régulateur les classe selon des critères technologiques et les place dans le parc mobile, vu qu’elles utilisent une technologie de type GSM.

97% des connexions Internet sont de type ADSL
En ce qui concerne Internet, le marché se maintient sur une courbe ascendante. Comparativement au deuxième trimestre, il a encore progressé de 4,5 % à 357 176 abonnés, soit un gain de 15 317 en trois mois. Le progression est encore plus forte si l’on remonte à une année. Ainsi, le nombre d’abonnés a augmenté de 22,75 % par rapport à fin septembre 2005, période durant laquelle on en comptabilisait 206 452. Ce segment doit cette situation à l’ADSL dont le parc a atteint 348 144 abonnés au troisième trimestre, soit une progression de 32 % par rapport à la même période de l’année précédente et de 9,70 % comparativement à juin 2006. Il n’y a pas de doute que ce sont les offres promotionnelles qui ont boosté le marché. Mais le potentiel de croissance reste très important. C’est dire que l’arrivée des autres opérateurs qui proposeront certainement des offres alléchantes pour se positionner permettra de démocratiser davantage l’internet, dont le nombre d’abonnés bas débit a baissé de 13 253 entre septembre 2005 et le même mois de l’année en cours. Dans le même temps, le nombre d’abonnés disposant de lignes louées recule de 18,8% à 1 034. Aujourd’hui, 97% des connexions Internet sont de type ADSL.

Source: La Vie Eco
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMar 14 Nov - 7:09

Un aller-retour Casa-Paris à moins de 1 000 DH TTC ! Idem pour un Casa-Bruxelles ou un Casa-Francfort. Il est désormais possible d’avoir un billet en aller simple vers de nombreuses villes européennes à 500 DH. Ces offres, dont la dernière proposée par Royal Maroc, est le prélude à une bataille intense consécutive à l’arrivée imminente et en masse des compagnies aériennes à bas prix au Maroc.



Le client ne peut que s’en réjouir. Mais, au-delà de l’effet d’annonce, l’achat de tels billets, dans la pratique, est moins simple, car l’usager doit apprendre à débusquer son siège dans la pléthore de propositions que l’on trouve sur Internet. Pour cela, il doit être bien organisé car il doit connaître son planning à l’avance. En effet, ces offres exceptionnelles des compagnies aériennes, low cost ou traditionnelles comme la RAM, sont souvent limitées dans le temps et le client ne peut faire valoir son billet au-delà. En plus, il doit acquérir des nouveaux réflexes d’internaute et, bien entendu, être bancarisé car l’achat de billets sur internet suppose un paiement par carte bancaire.

Jet4You.com veut jouer la carte de la transparence dans ses annonces
Apparemment, le client marocain y est déjà préparé. La preuve, une bonne partie des 10 000 billets aller simple à 450 DH TTC, vers 8 destinations européennes, mis en vente récemment par la RAM a été épuisée, malgré les conditions restrictives auxquelles l’offre est soumise (acheter le billet avant le 15 novembre et voyager avant le 15 décembre). En tout cas, selon le centre d’appel de la compagnie nationale, contacté lundi 6 au matin, il ne restait plus aucune place sur la France, et il fallait faire vite pour avoir l’unique place (sic !) encore disponible sur Bruxelles. Il faut dire que cette offre de la RAM, destinée sans doute à ne pas abandonner le terrain aux compagnies low cost qui arrivent avec des produits commercialement très agressifs, tranche avec les offres promotionnelles des années précédentes qui péchaient par leur manque de clarté (prix annoncés hors-taxes, nombre de places promotionnelles non communiqué au public...). Aujourd’hui, dans le contexte de la libéralisation du transport aérien et de l’open sky, les compagnies aériennes vont se trouver dans l’obligation de présenter aux clients des produits de plus en plus simples.

Dans ce cadre, il faut reconnaître à «Jet4you.com d’avoir été la première à innover en matière de communication au sujet des offres promotionnelles. Il y a encore deux mois», revendique Jawad Ziat, DG de cette jeune compagnie low cost de droit marocain. «Toutes les compagnies aériennes affichaient des prix hors-taxes, ce qui déroutait le client. Nous avons donc décidé d’annoncer nos prix promotionnels, soit 480 DH TTC frais d’agence inclus, et de ne pas faire mystère autour du nombre de sièges réservés à la promotion», souligne-t-il. La compagnie propose ainsi 15 sièges par vol aux prix cassés, et ce pendant toute l’année, précise en substance le patron de Jet4you.com.

On trouve sur le même créneau deux autres transporteurs, étrangers, qui ne lésinent pas non plus sur les moyens publicitaires. Il s’agit de Ryanair et Easy jet, des compagnies low cost de dimension internationale qui font des offres tout à fait similaires, même si l’approche est différente. Ainsi, Ryanair, après avoir communiqué il y a quelques mois sur des vols vers l’Europe à zéro dirham, sans préciser que c’était hors-taxes d’aéroport, reste dans la même logique en mentionnant cette fois-ci que le client doit payer «les taxes seulement», soit 25 euros pour des vols au départ de Fès, de Marrakech et d’Oujda. De son côté, Easy Jet annonce pour le 22 février l’ouverture de deux dessertes régulières sur Marrakech et Casablanca au départ de Madrid «à partir de 28,99 euros TTC». Mais les deux compagnies, qui n’ont pas encore de bureaux au Maroc et sont représentées par le desk de Marhandling (la nouvelle compagnie de manutention aéroportuaire) à l’aéroport de Marrakech Ménara, ne précisent pas les conditions requises pour pouvoir décrocher un billet à zéro dirham : quelle périodicité ? quels délais, et surtout combien de places réservées par vol ? Ce manque de précision, il faut le dire, rend les publicités faites autour de ces offres promotionnelles peu crédibles.

Enfin, il faut préciser que la nouvelle dynamique aujourd’hui assurée à partir du Maroc par Atlas Blue et Jet4you ne peut aller qu’en s’accentuant, car, derrière ces compagnies qui desservent le Maroc à bas prix, on trouve de grands groupes internationaux. Ainsi, si Atlas Blue a été créée dans le sillage de la RAM, on trouve dans le tour de table de Jet4you, un des plus grands tour-opérateurs du monde, TUI. Et de leur côté, aussi bien Ryanair qu’Easy jet sont des compagnies qui disposent de flottes dépassant les 100 appareils et desservant plusieurs pays.

Selon de nombreux spécialistes, le marché de l’aérien va, avec l’ouverture du ciel marocain, changer de fond en comble.

Mohamed Moujahid
Source: La Vie Eco
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMer 15 Nov - 3:15

De moins en moins de ressources

Les mesures prises par le Maroc tardent à produire leurs effets


La raréfaction des ressources halieutiques, fléau planétaire, est de plus en plus ressentie au Maroc. D'année en année, les quantités pêchées suivent un trend baissier, sauf quelques exceptions, et les mesures décrétées par les pouvoirs publics pour permettre une reconstitution des stocks tardent à produire leurs effets. Les dernières statistiques du département des Pêches maritimes, à ce sujet, traduisent bien cet appauvrissement des fonds marins en ressources halieutiques.

Ainsi, au cours des neuf premiers mois de cette année, les produits de la pêche ont accusé une baisse de 18% en volume à 500.500 tonnes et 11 % en valeur à 4,5 milliards de dirhams. Cette régression a concerné presque toutes les espèces.

Il est à rappeler que, pour enrayer cette tendance baissière, le Maroc avait pris plusieurs mesures pour atténuer la pression sur les stocks et leur permettre de se reconstituer. Mais, leur impact ne s'est pas encore ressenti.

Ainsi, les pouvoirs publics ont mis en place, en avril 2004, un plan d'aménagement des pêcheries poulpières visant notamment la reconstitution de cette ressource par la réduction de l'effort de pêche moyennant la diversification et la reconversion partielle des activités de pêche.

C'est dans ce cadre qu'il a été procédé à la réduction de la flotte artisanale opérant dans les pêcheries poulpières, de 5.700 bateaux à moins de 3.000, et à la limitation des bateaux de la pêche côtière à 150 unités. Quelque 2.716 bateaux ont été indemnisés dans le cadre du programme de restructuration de la pêche artisanale du sud du Royaume, alors que 375 pêcheurs ont accepté de transférer leur activité au nord de Boujdour.

Ce système des quotas individuels a été appliqué également aux autres espèces. Ce qui a donné le projet du plan d'aménagement des pêcheries de petits pélagiques. Plusieurs autres projets visant une gestion rationnelle des ressources halieutiques nationales sont en cours de préparation ou d'application, selon le département des Pêches.

Il en est ainsi de l'élaboration du projet d'aménagement des pêcheries merlu-crevettes, de l'application de la première phase du projet de gestion de la flotte des palangriers et la mise en place d'un programme visant la modernisation et la mise à niveau des flottes artisanale et côtière.

En tout cas, selon les données du ministère relatives aux neuf premiers mois de l'année en cours, la pêche côtière a contribué, dans ce total, pour 262.500 tonnes (-17 %), générant des recettes estimées à 2,46 milliards de dirhams (+1%). Les pélagiques ont représenté 81 % du volume global de la pêche côtière, alors que les quantités destinées à la consommation ont affiché une amélioration de 9 %.

Les unités de farine et huile de poissons ont traité, à fin septembre, quelque 87.184 tonnes, soit une baisse de 60 % par rapport au niveau enregistré une année auparavant. Le département des Pêches maritimes attribue cette régression notamment au recul des pêches des sardines (-29 %). La production de la pêche hauturière a baissé, pour sa part, de 20 % en volume et 24 % en valeur.

Ce recul s'explique, selon le ministère, par la baisse enregistrée au niveau du rendement de la pêche des poulpes, qui représentent 95 % du volume global de la pêche hauturière et 84 % de la valeur de cette production.

______________________________


Pas de poisson en 2050

Une récente étude tire la sonnette d'alarme sur le devenir des stocks de pêche. Selon ses auteurs, ces stocks seraient épuisés en 2050 si aucun changement n'est apporté dans leur gestion.

Ces mêmes auteurs sont arrivés à cette conclusion par l'analyse de plus de 50 ans de données sur la pêche, collectées sur une base de 500 millions d'entrées listant les taux de pêche mondiaux. En modélisant ces données, ils ont montré qu'en 200 ans, la biodiversité côtière avait fait une chute précipitée, accompagnée d'une dégradation de la qualité environnementale des côtes, d'une augmentation des efflorescences d'algues toxiques et des inondations côtières ainsi que de la mort des poissons.

L'analyse de ces données pour de larges écosystèmes marins indique que 29% des stocks de fruits de mer disponibles en 1950 se sont déjà effondrés en 2003, et que le reste devrait également disparaître d'ici 2048 ... Heureusement, ces analyses montrent que certains efforts régionaux actuels de conservation ont permis d'inverser la tendance. Une lueur d'espoir quant à la gestion des pêcheries et à la conservation de la ressource.

REPÈRES
Plan stratégique 2006-2010
> un programme de 742 MDH d'investissements ;
> le renforcement et la poursuite de la mise à niveau des infrastructures de commercialisation, éléments importants pour l'amélioration de la compétitivité de la filière ;
> la construction de 11 halles de nouvelle génération pour un montant global de 224 MDH ;
> la mise en place d'un réseau de 9 marchés de gros à l'intérieur du pays. Ce projet structurant nécessitera un investissement total de l'ordre de 150 MDH, financés à hauteur de 50% par l'ONP
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MessageSujet: Re: Page économique du jour   Page économique du jour - Page 2 EmptyMer 15 Nov - 8:57

Tourisme : La métropole candidate pour abriter le congrès

La décision sera annoncée en novembre 2006


C’est officiel. La cité blanche se porte candidate pour accueillir l’assemblée générale ainsi que le 4e congrès de la Fédération universelle des associations d’agences de voyages (FUAAV), prévus en novembre 2007. Cet évènement représente une grande opportunité pour les opérateurs touristiques locaux et nationaux. Ainsi, ils ont été nombreux à soutenir la candidature de la métropole au cours d’une conférence organisée, lundi 13 novembre à Casablanca.

L’enjeu est de taille pour les professionnels de l’industrie du voyage ainsi que pour les organismes publics chargés du tourisme. « Nous allons apporter un label de qualité pour aider les responsables du secteur à réussir », a affirmé le président de la FUAAV, Joe Borg Olivier. La Fédération a toujours œuvré pour le développement durable du tourisme dans différents pays. « Nous voulons intégrer le Maroc au sein d’une nouvelle destination méditerranéenne », a ajouté M. Olivier.
Et d’ajouter que la Fédération travaille aussi bien avec les grandes que les petites agences de voyages. « Nous développons des créneaux dédiés spécialement aux petites agences. Il faut juste travailler », a-t-il souligné. Dans ce cadre, les membres de la FUAAV ont appelé les associations touristiques locales à se développer pour atteindre les normes minimales exigées par cet organisme international.

Pour ce faire, les professionnels marocains devront mettre en place une nouvelle stratégie basée sur l’éducation et la formation professionnelle. « Les agences de voyages ne doivent plus concentrer leur activité uniquement sur la billetterie. Il est temps d’exploiter la richesse géographique du Maroc pour attirer les touristes aventuriers qui viennent découvrir le pays.
En outre, les associations marocaines devront faire apprendre à la population l’importance de l’hospitalité légendaire du pays », a affirmé un membre de la FUAAV. Tous les atouts sont alors importants pour séduire les instances décisionnelles de la FUAAV qui regroupe des agences de voyages de 121 pays.

A rappeler que les villes de Buenos Aires et Mexico se portent également candidates pour abriter le prochain congrès mondial de la FUAAV, qui devra examiner plusieurs questions relatives au rôle des agents de voyages dans le développement du secteur touristique. Les responsables de la Fédération ont, par ailleurs, signalé que la ville de Casablanca est « bien positionnée » par rapport à ses concurrentes. « La décision définitive n’est pas encore prise mais je suis convaincu que le Maroc a tous les atouts importants pour recevoir cette manifestation », a conclu le président de la FUAAV.

Parcours de la FUAAV
La FUAAV a été créée en 1966 à Rome pour défendre les droits des agents de voyages, des clients et de la nature. Elle dispose d’un statut consultatif auprès de l’Organisation des Nations unies et travaille en étroite collaboration avec d’autres organismes mondiaux œuvrant pour un tourisme durable et responsable.
Concernant ses activités parallèles, la FUAAV mène un combat contre le tourisme sexuel impliquant les enfants.

Nadia Ouiddar | LE MATIN
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