La conférence interafricaine sur la grippe aviaire qui s'est tenue au Gabon lq semaine dernière a réaffirmé, dans une déclaration finale, la nécessité pour les pays d'abattre systématiquement dans un rayon déterminé les volailles, lorsqu'une crise de grippe aviaire survient dans un pays.
En Afrique, les conséquences socio-économiques de la grippe aviaire devraient être beaucoup plus dramatiques. la viande de volaille est la première protéine animale en Afrique et la source de revenus indispensables à la survie de millions de petits paysans. Les abattages de volaille nécessaires au contrôle de la maladie et les mortalités dues à la maladie vont donc avoir des effets négatifs sur l'alimentation de toute la population, comme sur les revenus des ruraux.
Pour lutter contre ce fléau; les pays doivent mettre en oeuvre des programmes cohérents de communication et de sensibilisation et qvoir un engagement politique au haut sommets des états: