Droits des femmes au maroc

Droit des femmes au maroc

bien des réformes sur la condition de la femme ont été établies. Suite aux pressions des "modernistes" et au consentement des religieux, le pays a créé un nouveau code de la Famille (Janvier 2004).

L'un des principes les plus importants est celui qui donne la place de responsable de famille aux deux conjoints et non plus seulement au père. Par conséquent, lors d'un divorce, si ce dernier est demandé par la femme, la garde des enfants sera partagée et non exclusive pour le père. Le mariage d'une jeune femme n'a toujours été possible que si cette dernière avait un tuteur(wali), désormais elle peut se marier en toute liberté. De plus, l'âge légal de mariage pour la jeune femme a été revu à la hausse: il est maintenant de 18 ans et non plus de 15 ans

tu sais quoi?même avant la nouvelle moudawwana il y'avait des couples qui vivaient en entente absolue tu sais la vie en couple n'a pas besoin de règles pour marcher ou pas
Parcontre le couple a besoin d'amour partagé et d'un respect mutuel et moi je sui contre cette égalité par contre je suis pour le respect car l’homme restera toujours un homme avec une forte personnalité et la femme c’est plus féminine plus douce plus attentive….donc si l’homme respecte sa femme en tant que femme et la femme de même on peut vivre tranquillement et sans code de famille.

Merci pour le sujet , je pense qu' au Maroc c'est la femme qui reste le chef surtout dans la ville, le choix dérnier revient à elle, et plusieurs exemple nous voyons chaque jours dans la rue....
L'homme devra respecter sa femme, mais cette dérniére dans certains cas utilise ce respect dans le mauvais sens ...
Mais l'homme ne peut vivre sans la femme, c'est Sunate alhayatte,
Pour El moudouana je trouve que c bien car il y a des femme qui souffrent de la détérioration de leurs vie avec des " individiu" je dirai pas des hommes , (car les vrai hommes ne fond pas sa ) qui exercent une main en fer sur leur droit .

de tous sa il reste que ds la vie a chacun son role :

a mon avie soi une femme soi un homme avec almodawwana ou son modawwana il faut ke le respect soi present entre les 2.

c vrai imane mais comme asrar a dit que l’homme restera toujours un homme avec une forte personnalité et la femme c’est plus féminine plus douce plus attentive….donc si l’homme respecte sa femme en tant que femme et la femme de même on peut vivre tranquillement et sans code de famille. donc l'homme a le role majeur dans la famille sans oublié le role de la femme qui moins important que l'homme pour diriger les affaires de leur famille.

Méé Fama

hier je vu une emission sur cette vielle dame marocaine,elle presente la femme courageuse marocaine,elle etait en prison lors de la guerre de l'independance...
c'est une grande mere que j'ai beaucoup aimé, je connaissais meme pas.

j'ai trouvé cet article sur elle comme ça vous la decouvrez :

[url]Cliquez Ici

http://www.codesria.org/Links/conferences/gender/SAADI.pdf

Saad_Belhachmi a écrit:: c vrai imane mais comme asrar a dit que l’homme restera toujours un homme avec une forte personnalité et la femme c’est plus féminine plus douce plus attentive….donc si l’homme respecte sa femme en tant que femme et la femme de même on peut vivre tranquillement et sans code de famille. donc l'homme a le role majeur dans la famille sans oublié le role de la femme qui moins important que l'homme pour diriger les affaires de leur famille.

ah dieu soit loué on a des hommes qui nous défendent merci saâd

bon je dois dire de rien c ça siham.

oui merci saad
il a raison siham de te remercié

de rien zineb.

La Moudawana ou comme on le nomme également, le code de la famille, a longtemps alimenté toutes les polémiques. Le code de la famille fruit d’une volonté non seulement royal, mais aussi la volonté d’une société majoritairement constituée de femmes et de jeunes filles qui ont le droit d’être traitées équitablement par la société,ce qui n’était pas toujours le cas.

Auparavant, le statut de la femme était toujours amoindri, alors que l’homme avait raison sur toute la ligne, bien sûr, certains d’entre nous diront c’est un homme, il a tous les droits, alors que d’autres diront que c’est le coran qui garantit à l’homme sa supériorité. Alors que la femme n’a jamais été autant bien traitée que dans les textes coraniques. L’anomalie réside dans le fait que les gens ne comprennent pas très bien les textes divins et par conséquence, appliquent des lois qui n’ont pas lieu d’être.
Le nouveau code de la famille vient mettre fin à tout cela, en donnant à la femme le statut qu’elle mérite.
Donc, dorénavant, plus de mariages à l’aveuglette, puisque l’homme doit tout d’abord donner suffisamment de raisons pour que le juge lui permette de se marier. Ensuite, la femme doit être consentante pour que son mari puisse se remarier. Aucune jeune fille n’accepterait cela de nos jours. N’oublions pas qu’en cas de divorce le père est tenu pour seul responsable de la pension des enfants à charge et que le temps où l’homme pouvait faire ce qu’il voulait quand il voulait est révolu.

Le nouveau code de la famille est une parmi les nombreuses justices qui doivent être faites chez nous au Maroc, seuls les efforts entretenus par nos femmes marocaines pourront faire valoir ses droits.

Réactions

Réactions du Président de la Commission consultative chargée de la révision de la Moudawana, des Conseillers de S.M. Le Roi et des membres de la Commission.

Maître M’Hamed Boucetta, Président de la Commission consultative chargée de la révision de la Moudawana

« Les amendements apportés à la Moudawana ont prouvé deux choses essentielles : la première, c’est que ce code concerne un pays musulman et est destiné à organiser les affaires des musulmans – des valeurs que sa majesté le Roi Amir Al Mouminine a tenu à consacrer – et la seconde, c’est que le Maroc doit être au diapason du développement.

(…) « L’application de l’islam véritable, évolutif, tolérant et valable pour toutes les époques et tous les lieux.

(... « Les amendements introduits visent à assurer l’équilibre entre les deux époux et leur permettre d’éduquer leurs enfants d’une manière saine qui reflète le rôle de la famille en tant que cellule de base de la société ». (MAP)

Mme Zoulikha NASRI, Conseillère de S.M. le Roi Mohammed

Elle a appelée les femmes, les composantes de la société civile et les partis politiques, à se mobiliser pour vulgariser les inovations du code de la famille en vue de les mettre en œuvre une fois le projet adopté par le parlement.

Cette rencontre, qui regroupe plusieurs femmes représentant tous les horizons de la société marocaine, dont des parlementaires, des politiciennes, journalistes et des femmes exerçant dans des associations, intervient conformément au vœu de SM le Roi pour qu’une large campagne médiatique soit organisée dans le but de sensibiliser toutes les catégories sociales quant à l’importance de ces réformes avec la participation de toutes les sensibilités jurisprudentielles, intellectuelles, politiques et associatives.(MAP)

M. Mohamed Moaatassim, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI

« Ce projet de société est le fruit d’une volonté commune de SM le Roi Mohammed VI, Amir El Mouminine, et de l’ensemble de la société marocaine ».

« Le Discours Royal représente une étape radieuse et un moment historique inaugurant une nouvelle ère dans la consécration de l’Etat de droit et de la démocratie ». (MAP)

Mme Nezha Guessous Idrissi, membre de la commission consultative pour la réforme de la Moudawana.

« Le nouveau code de la famille constitue une avancée incontestable en ce sens qu’il consacre les principes d’égalité, d’équité et de justice dans les relations familiales. » ( l’économiste)

Réactions des Chefs d’Etat et de Gouvernements et organisations Internationales

M. Jacques Chirac, Président de la République française

« Une évolution considérable vers la démocratie ».

Ce nouveau code traduit la volonté du Royaume vers la démocratie, l’Etat de droit et l’égalité entre l’homme et la Femme dans le respect des traditions culturelles et religieuses du Royaume.(MAP)

Présidence de l’Union Européenne

« Cette réforme vise, entre autres, à consacrer le principe de l’égalité entre homme et femme » (MAP)

M. Mounir Ghannam, Ambassadeur de la Palestine à Tunis

« Les dispositions du Code marocain de la famille concrétisent l’égalité entre la femme et l’homme. »

« Ce code pourrait constituer un modèle en vue de promouvoir les droits de la femme. » (MAP)

M. George W. BUSH, Président des Etats Unis d’Amérique.

(Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi)

« Majesté, j’ai pris connaissance du discours que vous avez prononcé récemment au parlement et dans lequel vous avez proposé d’importantes réformes du code de la famille, destinées à faire avancer les droits de la femme. Ces réformes sont de nature à libérer toutes les potentialités que recèlent vos citoyens, et à renforcer la prospérité et la stabilité du Maroc et de toute la région. » (MAP)

Madame le Gouverneur

Tailleur strict, cheveux mi-longs impeccablement coiffés et lunettes à montures dorées… Le look de Fouzia Imanssar (55 ans) est à l’image de son personnage : raffiné et sans fioritures. Cette rigueur, sinon cette austérité, lui vient sans doute de son enfance dans une famille modeste et très religieuse

Son père était en effet imam d’une petite ville de province, Essaouira. Le 2 octobre, elle a été nommée par le roi gouverneur de l’une des préfectures urbaines les plus importantes, l’arrondissement d’Aïn Chock, à Casablanca. C’est la première fois dans l’histoire du Maroc qu’une femme accède à un tel poste.

Mère de deux enfants, elle est depuis trente-quatre ans au service de l’État. Sa nomination, estime-t-elle, constitue « une marque de confiance à l’égard de toutes les femmes ». Elle s’inscrit dans le droit fil de la politique royale, qui s’est déjà traduite par l’entrée en force des femmes au Parlement et même au gouvernement. On sait que Zoulikha Nasri, par exemple, la secrétaire d’État chargée de l’Entraide nationale, est l’une des plus proches collaboratrices du souverain. « L’un des derniers bastions est tombé », commente fièrement Fouzia Imanssar.

Au cours de sa longue carrière, elle a passé son temps à bousculer les obstacles. Diplômée de l’ENA (Maroc) et titulaire d’un doctorat de 3e cycle obtenu à l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (Iscae), elle fait ses premières armes au ministère des Finances, où elle acquiert le goût du travail bien fait. Sa réputation de rigueur et d’intégrité s’est construite au fil des années, mais surtout après sa nomination, en 1986, à la tête de l’Agence urbaine du Grand Casablanca.

L’aménagement de la capitale économique du royaume draine en effet des sommes vertigineuses. Et provoque une corruption qui ne l’est pas moins. Fouzia Imanssar parvient à imposer sa méthode, qui repose sur le strict respect de la loi. Ni plus ni moins. Son premier objectif est de décongestionner la mégapole. Pour cela, elle entreprend d’unifier les nombreux plans d’aménagement en cours de réalisation. Elle reprend en main l’octroi des permis de construire, passe au crible les dérogations accordées au cours des années précédentes et s’oppose à la construction anarchique de cités dortoirs à la périphérie de la ville. Bien sûr, elle ne se fait pas que des amis. Syndicats d’architectes, spéculateurs, promoteurs immobiliers et entrepreneurs de travaux publics lui reprochent de bloquer des projets dans lesquels ils sont impliqués.

Comment une femme est-elle parvenue à s’imposer dans cet « univers impitoyable » ? « Avec de l’endurance et une inébranlable confiance en ses capacités », répond-elle.

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