ADHS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 La Hchouma, cette loi invisible

Aller en bas 
+3
robert böhm
sidiabdelhaq
figo
7 participants
AuteurMessage
figo

figo


Nombre de messages : 23
Ville / Pays : sefrou
Date d'inscription : 04/09/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible EmptyMer 7 Sep - 11:30

La Hchouma, cette loi invisible
Pourquoi craint-on tant la hchouma, cette loi aussi invisible qu'effrayante pour tout Marocain ? La réponse est dans la société, la solution aussi…

Il ne viendrait à l’idée de personne de remettre en cause le haram religieux. Du moins pas encore, ou pas en public. Il en va tout autrement de son pendant social : la hchouma, ce mélange confus de honte, de pudeur, de respect de l’autorité, d’effacement face au groupe. En effet, si cette loi invisible a
longtemps régné en maîtresse sur l’éducation des enfants, les rapports sociaux, édictant ce qu’il convenait de faire ou pas, de dire ou de ne pas dire, elle commence aujourd’hui à perdre de sa toute-puissance. La raison ? La société se modernise, l’individu émerge et rechigne à se soumettre à l’arbitraire, celui d’interdits, jamais expliqués, a fortiori argumentés. Des interdits sociaux aux dégâts individuels et collectifs profonds. Pour l’individu, en tous cas pour les plus fragiles, c’est la perte de confiance en soi, la méfiance vis-à-vis de l’autre sexe, la timidité, l’absence de spontanéité, l’inhibition, la peur de l’échec et donc la peur d’agir, enfin la peur du regard de l’autre et de son jugement. Ce qui donne une société qui a peur de l’innovation, du changement, de la singularité. En un mot, de la liberté. Sans conteste, la hchouma a longtemps été un frein à la modernité. Rien n’étant jamais définitif, les choses changent. Aujourd’hui, la cohorte des refuzniks grossit et refuse de plus en plus la traditionnelle injonction. Elle pose des questions, attend des réponses autres que "ça ne se fait pas" et revendique qu’on lui fasse confiance. Est-ce illégitime ?

Hchouma, cette loi invisible

Nous sommes tous les enfants d’une culture hchouma… Si nous l’avons tous subie, combien d’entre nous la font subir à leur tour ? Disséquée, analysée, nous vous livrons la hchouma sous toutes ses coutures.

Wili Hchouma… Qui d’entre nous n’a pas été un jour pétrifié sur place par cette injonction impérieuse prononcée d’une voix menaçante par sa mère, sa grand-mère, le sourcil froncé et, signe d’entre les signes, le doigt appuyé sur la joue (la tirant vers le bas, pour le détail) ? Quel enfant, parce qu’il joue, crie,
pleure, ne se tient pas bien devant des invités, ne s’est pas vu remettre dans le droit chemin par un hchouma ne souffrant aucune discussion ? Et quel adulte, parce qu’il aura fumé devant ceux à qui il doit le respect, parce qu’il aura décliné une invitation de sa belle-mère, parce qu’il aura mâché un chewing gum devant ses aînés ne se verra-t-il pas rappeler à l’ordre ? Sur un enfant comme sur un adulte, hchouma agit de la même façon : réprimandé, il baisse les yeux, s’exécute sans discussion, rougit, a les mains moites, allant parfois jusqu’à ressentir un véritable malaise physique.
Qu’est-ce donc que cette hchouma qui nous déstabilise tant ? Si pour chacun, le sens varie entre honte et pudeur, il reste difficile de cerner le contenu de ce seul mot, véritable spécificité maghrébine, sans équivalent en français (ni en anglais d’ailleurs). D’autant plus difficile que, selon les spécialistes, hchouma tire sa force de son ambiguïté. Qu’est-ce-à-dire ? Contrairement à haram, qui est un interdit clair, définitif parce qu’écrit et défini, hchouma vient de la tradition orale, du coup son champ d’application est très vaste. Pour Lahcen Haddad, anthropologue, "la mise en place de hchouma ou sa référence ne peuvent être expliquées. C’est justement parce qu’elle est incompréhensible et inintelligible, qu’elle est d’autant plus forte". Pour se sentir coupable, pas besoin d’explication, hchouma suffit, car dans l’inconscient collectif, c’est un ensemble de règles de conduite, un code moral définissant ce qu’on peut ou ne peut pas faire, dire ou ne pas dire…
Mettons-nous d’accord, toute société produit ses propres valeurs (politesse, savoir vivre, etc.), à la différence près que hchouma reste un fourre-tout arbitraire : chaque famille, communauté, région y mettant un peu ce qui relève de sa propre qa’ida (norme). La hchouma relève-t-elle pour autant de la tradition ? Pas si simple. "Hchouma est le pendant social du haram religieux, sauf que dans les mentalités, tout est confus" explique S.N Guessouss. Lahcen Haddad renchérit : "La hchouma est un système de valeurs tacites, non écrites mais qui peuvent être plus efficaces que les interdits formels qu’on a envie de braver, simplement par défi". En effet, s’il n’est pas rare qu’un Marocain boive de l’alcool (transgression du haram), il est beaucoup plus rare qu’il s’y adonne devant son père. Hchouma serait-il plus fort que haram ? À n’en pas douter. La preuve ? Sans explication aucune, "le fauteur" décodera pourtant "rapidement et avec précision" le message implicite, celui de l’interdit, de la honte, comme le dit la sociologue Soumaya Naâmane Guessouss. Pourquoi un enfant devrait se comporter telle une momie alors que l’inverse est bien le propre de son âge ? Pourquoi un adolescent ne pourrait questionner, alors qu’une fois encore c’est bien là le propre de cette période de la vie ? De la même manière, pourquoi un adulte, quel que soit son âge, verrait son autonomie et son autorité remises en cause par d’autres ? Caresser les cheveux de sa mère devant tantes et oncles, hchouma. Parler fort devant son père, hchouma. Faire du bruit devant les invités, hchouma. Danser à un mariage, passé la cinquantaine, wili hchouma. On le voit, hchouma se niche partout, traquant le moindre mot de travers, scrutant le moindre comportement douteux ou susceptible de le devenir. Et pour cause ! Hchouma est une injonction de conformité à l’image que se fait la société du "bon Marocain" : "La hchouma permet de rester attaché à une identité communautaire, tribale. D’ailleurs ne répond-on pas à quelqu’un qui a des velléités de comprendre pourquoi telle ou telle chose est hchouma : 'Chez nous, ça ne se fait pas !'", souligne S.N. Guessouss.
Chez nous ? C’est-à-dire une société patriarcale basée sur les rapports de force où les plus faibles (enfants, femmes et marginaux) doivent se conformer aux règles établies. Lesquelles n’admettent pas la singularisation des individualités. Le collectif prime sur l’individu, prié de s’effacer pour assurer une cohésion sociale sans faille. Faire comme tout le monde, en somme. Ce qu’on attend de tout un chacun, c’est sa soumission aux valeurs du groupe dont les deux pierres angulaires sont la hichma (pudeur) et le respect de l’autorité. En découle alors des règles aussi simples que : ne pas dire non (lla !) à son père, ne pas se goinfrer quand on est invité (cf. encadré), ne pas s’isoler avec un garçon, lequel ne devra pas pleurer…
Paradoxe de notre société patriarcale qui s’appuie sur la hchouma : si les hommes en formulent les lois, ce sont pourtant les femmes, premières victimes, qui les transmettent, les inculquent et plus encore, les sauvegardent. En effet, "hchouma est un mot féminin. Ce sont les femmes qui le prononcent le plus : normal, elles ont toujours été les garantes de la tradition et la sauvegarde de l’honneur a toujours reposé sur elles", précise S.N. Guessouss. Ce à quoi Lahcen Haddad ajoute "dans le patriarcat, la femme est perçue comme une pourvoyeuse de valeurs, valeurs qu’elle véhicule par son comportement, son corps et ses paroles". On la voudra donc obéissante et soumise. "Une femme qui se révolte ne sait pas où est son bien", entend-on souvent. De manière générale, transgresser la hchouma pour un homme ou une femme et ce, juste parce qu’il ou elle aspire à plus de liberté, à s’exprimer ouvertement, à s’imposer, est considéré comme une menace pour notre organisation sociale, qui apparaît finalement bien fragile.

Hchouma : dégâts et conséquences…

…ravageurs ! Avant tout parce que cette loi invisible n’est jamais expliquée. Du coup, l’individu, enfant puis adulte, intériorise les tabous sans les comprendre, ce qui les rend encore plus pesants. Exemple parlant pour L. Haddad : "La hchouma produit sur la femme le dénigrement de son corps, elle n’en est pas propriétaire, elle le cache, en nie certaines parties. Ce qu’elle peut ressentir comme jouissance ou plaisir n’est pas acceptable". Ce que confirme le psychologue et sexologue, Aboubakr Harakat : "Jmaâi r’jlik (ferme tes jambes) s’entendent dire les petites et jeunes filles. Certaines les ferment à jamais et une fois devenues femmes souffrent de vaginisme et d’absence de plaisir. Je reçois dans mon cabinet des femmes brillantes, des intellectuelles qui sont très mal dans leur corps et ont honte de ce qu’elles peuvent ressentir". Avec hchouma par ci, hchouma par là, asséné par le père, la mère, l’instituteur, l’adulte dans la rue, on crée un individu qui finit par avoir peur d’agir. Car qu’y a-t-il de plus terrible que le sentiment de honte généré par hchouma ? "Un sentiment qui, parce qu’il touche à l’intime, génère une désorganisation psychique voire physique, explique la psychologue Martine Medejel. On ne peut plus bouger, parler car la honte, c’est le champ des blessures narcissiques. Blessures qui, répétées, peuvent conduire à une dévalorisation, une mésestime de soi". Pire, cela peut éventuellement être pathogène, surtout chez les plus fragiles, "je vois énormément de dépressions dues pour partie à cette éducation", rapporte M. Medejel. Sans aller jusqu’à la pathologie, Soumaya Naâmane Guessouss constate tous les jours dans ses cours d’autres dégâts : "Je reçois des jeunes brillants qui, pourtant, sont sans personnalité, incapables de prendre la parole en public, introvertis et ne faisant jamais preuve d’initiative". Or, ces mêmes jeunes sont appelés à devenir de futurs salariés pour lesquels discuter les ordres du patron (image du père et donc autorité incontestable), demander une augmentation seront vécus comme autant de situations "hchouma". De la même manière, ces salariés, rattrapés par leur éducation, auront du mal à aller de l’avant, à faire preuve d’initiative, de créativité… Pour Martine Medejel comme pour L. Haddad, "cela va non seulement à l’encontre de l’intérêt de l’entreprise, mais plus largement du pays. Hchouma est une barrière à l’avancement, or le Maroc ne peut pas se permettre de perdre du temps". Et à propos de perte de temps, Aboubaker Harakat souligne ce qui peut sembler, de prime abord, anecdotique : "On perd du temps à épier l’autre, à surveiller ses faits et gestes. Le tberguig, cette autre spécificité nationale, consiste à traquer ce qui est hchouma : la jeune fille en mini jupe, le maquillage, la djellaba trop courte, la voisine qu’on a aperçu chuchotant avec le fils du voisin, etc.". Et la liste est longue : la secrétaire, pourtant en col roulé qui se penche un peu trop sur le patron, la fille qui fume devant sa mère, la mariée qui a dansé le jour de ses noces, l’ado qui rentre après minuit… Force est de constater - après moult recherches - que les faits et gestes des hommes, hormis quelques exceptions, sont rarement considérés comme hchouma. Ainsi, ce n’est pas hchouma de battre sa femme ou de la tromper, pas hchouma non plus d’être célibataire à 35 ans, de ne pas être vierge avant le mariage…
On le voit, hchouma est toute-puissante. Est-ce à dire qu’elle n’est pas transgressée ? Loin s’en faut, puisqu’encore une fois, la société marocaine a su développer les petits arrangements dont elle seule a le secret. Faux-semblants, mensonges, duplicité, tout est bon pour y échapper : "Le mensonge a ici vocation à préserver le noyau psychique", explique M. Medejel. En clair, on ne ment pas pour faire ce qu’on a envie de faire (un peu quand même), mais pour éviter le sentiment de honte, le jugement de sa famille et des voisins de quartier. Cela donne, en fin de compte et comme le dit si bien Aboubaker Harakat : "Une société mal dans ses pompes", parce que double et hypocrite. Un petit tour au Maârif suffit : combien de Meriem, Sonia et Khadija, déguisées en Lolita à 18h, enfilent la djellaba à 19h en rentrant chez elles. Combien de "ouled nass" traînent dans les bars à des heures où leurs parents les croient chez des amis…

L’hypocrisie, jusqu’à quand ?

En effet, la question se pose dès lors que ces "petits arrangements" sont portés par un mouvement de fond : la modernisation. Laquelle est synonyme de développement économique, de généralisation de l’enseignement, d’émancipation financière des femmes, d’ouverture sur d’autres modèles et enfin d’une urbanisation qui rend possible l’anonymat : "Dans une culture urbaine, précise l’anthropologue Hassan Rachiq, il n’y a pas d’unité de valeurs, comme c’était le cas quand les communautés étaient plus restreintes : tribus, quartiers… Aujourd’hui, qui transmet le sens commun ? Tout le monde et de façon désordonnée". Certes, pas partout. On échappe plus facilement aux interdits sociaux en ville qu’à la campagne, fonctionnant encore sur le mode tribal. Mais pas seulement. La ville, en effet, propose plus de lieux de savoir, d’ouverture, de rencontres et donc d’autres valeurs, qui permettront d’échapper et de remettre en cause le joug de la hchouma. Ce que Hassan Rachiq appelle la socialisation secondaire - la primaire étant l’éducation des parents. Du coup, parce que les jeunes Casablancais connaissent la mixité, vont en masse à la fac, qu’ils ont une offre culturelle plus riche, des lieux de sortie plus nombreux, ils oseront plus facilement "se singulariser". Pour Hassan Rachiq, la chose est entendue "la hchouma se banalise et perd de sa force". Ce que Lahcen Haddad formule autrement : "Une société où il y a plus d’éducation, de modernisation, de rationalisation implique qu’on organise autrement et qu’on hiérarchise différemment". Mieux encore, sociologues, psychologues et anthropologues le constatent : même les rapports parents-enfants changent. Soumaya Naâmane Guessouss souligne : "Les parents cherchent de plus en plus le dialogue et la communication avec les enfants et permettent le questionnement, même si cela reste difficile car ce ne sont pas des comportements naturels dans une société patriarcale". Lahcen Haddad confirme : "Les parents ont été contraints à ce dialogue, par des enfants habitués de plus en plus au questionnement" et ajoute "même l’éducation nationale a pris en compte ce changement puisqu’aujourd’hui on demande aux enseignants de solliciter la réaction de l’élève, on donne une certaine liberté de parole dans les classes et on demande plus d’esprit critique". Dans ce schéma-là, nous sommes bien loin des m’sid… Et pour revenir aux parents et à la famille, celle-ci étant plus réduite, il y a plus de place pour l’intimité. Conséquence : l’écoute remplace l’autorité. Une autorité fondée jusque-là essentiellement sur l’arbitraire de la hchouma… Cette loi invisible qui a tellement creusé le fossé entre l’être et le paraître tendrait alors à disparaître. Sans la hchouma, on serait donc moins hypocrites, moins schizophrènes et sûrement mieux dans nos baskets. La brèche est ouverte.

Telquel

Revenir en haut Aller en bas
sidiabdelhaq

sidiabdelhaq


Nombre de messages : 425
Ville / Pays : Rabat
Date d'inscription : 20/01/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Les valeurs et les traditions marocaines!   La Hchouma, cette loi invisible EmptyJeu 8 Sep - 16:39

[quote="figo"]La Hchouma, cette loi invisible
Telquel
Cet article de Telquel rentre dans le même canevas tracé par ce magazine.
Personnellement je respecte l'avis des autres même lorsque je ne le partage pas, mais j'ai la nette impression que ce magazine véhicule tout ce qui n'est pas marocain. il attaque toutes les institutions sans proposer de palliatif endogène respectant l'avis de la population marocaine: qui n'est, n'en déplaise à d'aucuns, ni détachée de ses valeurs spirituelles ou morales, ni suffisamment dévoyée pour mimer les autres au détriments de ses valeurs propres et réelles.
Je crois qu'il faut un minimum de jugeotte et de pondération avant de jouer au Don Quichotte sans que personne vous demande de le faire. Respectons un peu les valeurs de notre société et restons vigilents avec ces nouveau"Moutanabis" ou "Moussaylamat Al Kaddab"!
flower sunny flower sunny flower sunny geek geek
Revenir en haut Aller en bas
figo

figo


Nombre de messages : 23
Ville / Pays : sefrou
Date d'inscription : 04/09/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible EmptyJeu 8 Sep - 18:26

desole mr mais je suis pas dacord avec toi.mais je respecte ton avis alors respect le mienne un peu.c'est ca notre probleme les marocains :( Mad
Revenir en haut Aller en bas
sidiabdelhaq

sidiabdelhaq


Nombre de messages : 425
Ville / Pays : Rabat
Date d'inscription : 20/01/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Ecrits sous pseudos   La Hchouma, cette loi invisible EmptyVen 9 Sep - 3:54

figo a écrit:
desole mr mais je suis pas dacord avec toi.mais je respecte ton avis alors respect le mienne un peu.c'est ca notre probleme les marocains :( Mad
Mr Figo
Je vous rappelle que j'ai dit au début de mon message que je respectais l'avis de l'autre!
Ce que j'ai émis comme avis ne vous concerne absolument pas car il s'agit selon moi d'un article de Telquel et non d'un écrit émanant de vous. Donc votre personne n'a jamais été l'objet d'une quelconque remarque! Je vous rappelle aussi et cela concerne votre réaction pour la généralisation à tous les marocains que ces derniers sont heureusement très différents les uns des autres et ne peuvent en aucun cas, comme pour tous les autres peuples, être traités de façon standardisée!
"c'est ca notre problème les marocains!"
scratch
Je vous prie donc d'éviter ce genre de phrase qui incrimine tous les marocains.
Si votre nom/surnom de footballeur portugais veut dire que vous portez cette nationalité ce sera encore plus grave car vous seriez accusé de racisme vis à vis des marocains: j'espère que je me fais comprendre. Autrement dit je serais plus à l'aise de discuter avec quelqu'un à visage découvert et non sous un quelconque pseudonyme.
J'adresse ici un message à tous ceux qui veulent discuter et assumer leur points de vue: SVP identifiez vous, nous serons plus à l'aise!
Sinon Mr Figo je vous prie de m'excuser considérez ce message comme le dernier adressé à un inconnu qui ne veut pas se faire connaitre!

flower sunny flower sunny flower sunny
Revenir en haut Aller en bas
robert böhm

robert böhm


Nombre de messages : 155
Ville / Pays : paris/france
Date d'inscription : 24/12/2004

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: PSEUODNYMES   La Hchouma, cette loi invisible EmptyVen 9 Sep - 6:35

Laughing Laughing Shocked Smile Very Happy je suis tout à fait d'accord avec Abdelhaq. Se cacher derrièe un pseudonyme n'est pas très courageux . Cela se comprend d'autant moins si l'on n'a rien à cacher ou si on assume (comme on dit maintenant fréquemment) son avis. Tous les avis (presque) sont respectables à conditions qu'ils soient émis à visage découvert. Sans doute certains utilisent-ils un pseudonyme plus par jeu ou par "admiration" de tel ou tel (cela peut être le cas pour Luis Figo) ou tout simplement c'est devenu la mode sur les forums de tous ordres de s'attribuer un pseudonyme. Cela peut sans doute se discuter. Je nsuis personnellement plutôt contre et en tous cas, pour être plus à l'aise comme le dit Abdelhaq, il vaut mieux pour certains sujets savoir qui est qui et être d'un avis contraire ne veut pas dire que l'on ne respecte pas l'interlocutuer (en tous cas , c'est le cas de Abdelhaq qui sait respecter des avis contraires et souvent se fait aussi l'avocat du diable pour mieux faire ressortir la "vérité" ou une vérité acceptable par toutes les parties ou le maximum de parties!
ceci se rapporte au "débat" sur l'apport des marocains au Maroc ou leur absence du Maroc (sur ce sujet , je ne suis que partiellement d'accord avec Sdii Abdelhaq) et à la tolérance .
robert
Revenir en haut Aller en bas
robert böhm

robert böhm


Nombre de messages : 155
Ville / Pays : paris/france
Date d'inscription : 24/12/2004

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: PSEUODNYMES   La Hchouma, cette loi invisible EmptyVen 9 Sep - 6:35

Laughing Laughing Shocked Smile Very Happy je suis tout à fait d'accord avec Abdelhaq. Se cacher derrièe un pseudonyme n'est pas très courageux . Cela se comprend d'autant moins si l'on n'a rien à cacher ou si on assume (comme on dit maintenant fréquemment) son avis. Tous les avis (presque) sont respectables à conditions qu'ils soient émis à visage découvert. Sans doute certains utilisent-ils un pseudonyme plus par jeu ou par "admiration" de tel ou tel (cela peut être le cas pour Luis Figo) ou tout simplement c'est devenu la mode sur les forums de tous ordres de s'attribuer un pseudonyme. Cela peut sans doute se discuter. Je nsuis personnellement plutôt contre et en tous cas, pour être plus à l'aise comme le dit Abdelhaq, il vaut mieux pour certains sujets savoir qui est qui et être d'un avis contraire ne veut pas dire que l'on ne respecte pas l'interlocutuer (en tous cas , c'est le cas de Abdelhaq qui sait respecter des avis contraires et souvent se fait aussi l'avocat du diable pour mieux faire ressortir la "vérité" ou une vérité acceptable par toutes les parties ou le maximum de parties!
ceci se rapporte au "débat" sur l'apport des marocains au Maroc ou leur absence du Maroc (sur ce sujet , je ne suis que partiellement d'accord avec Sdii Abdelhaq) et à la tolérance .
robert
Revenir en haut Aller en bas
Arrow
Rang: Administrateur
Arrow


Nombre de messages : 6677
Age : 43
Ville / Pays : sefrou
Date d'inscription : 03/02/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible EmptySam 10 Sep - 6:03

trés bon sujet Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
http://www.adhs-sefrou.org
adnan

adnan


Nombre de messages : 29
Ville / Pays : berlin/allemagne
Date d'inscription : 13/01/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: a propos du sujet 7chouma   La Hchouma, cette loi invisible EmptyLun 12 Sep - 10:30

tout d abord je tien a remercier Mr abdelhak pour la repense qu il a ecris a figo.
pour moi "hchouma" apartient tout simplement a notre culture marocaine et on dois en etre fiere.
si vous croyez Mr figo que quand on enlevera la hchouma on vas se developper,alors vous avez tord.
la 7chouma c est pas notre problem,mais la "peur de reagire"
et de dire son avis.
permetez moi de vous parlez du peuple allemand -comme je suis etudiant en allemagne-
ce peuple a tous dont il a besoin,une industrie automobile tres forte,tous.
MAIS ils leurs manque quelque choses d important et humains,c est notre Hchouma.quand un allemand se fout carement de ce ke sont entourage pense de lui ne respekte personne,meme pas ses parent.alors ca ne lui sere a rien si il est ingenieurs ou meme pas ministre.
notre religion et notre culture est un tresor Mr figo.
une chose encore.comme dis le proverbe marocains "Nass tob ou 7jer"
il faut jamais generaliser mon frere.
je souhaite ke vous avez compris ce ke je tenais tout le temps a montrer.
salam alikoum
Revenir en haut Aller en bas
sidiabdelhaq

sidiabdelhaq


Nombre de messages : 425
Ville / Pays : Rabat
Date d'inscription : 20/01/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: a propos du sujet 7chouma   La Hchouma, cette loi invisible EmptyLun 12 Sep - 10:55

adnan a écrit:
tout d abord je tien a remercier Mr abdelhak pour la repense qu il a ecris a figo.
pour moi "hchouma" apartient tout simplement a notre culture marocaine et on dois en etre fiere.
....quand un allemand se fout carement de ce ke sont entourage pense de lui ne respekte personne,meme pas ses parent.alors ca ne lui sere a rien si il est ingenieurs ou meme pas ministre.
notre religion et notre culture est un tresor Mr figo.
..."Nass tob ou 7jer"

Merci Si Adnan pour votre réponse si claire et si sincère!.
Les préjugés ne servent à rien sinon à empoisonner la vie de tout le monde!
L'article de Telquel qu'a reproduit notre ami Figo n'est qu'une facette de ce magazine qui dénigre absolument tout ce qui est propre à notre culture dans son ensemble!
Dans les autres cultures il y a certaines choses positives qui pourraient cohabiter avec la notre et avec notre personnalité. Mais il y a certaines choses qui s'opposent à notre culture et à notre religion rien ne nous oblige à les adopter et que ceux qui y croient le fassent sans l'imposer à qui que ce soit et tout le monde sera heureux!
Pour revenir à Mr Figo j'ai l'impression qu'il a été amer parce qu'il a surement vécu certaines situations difficiles: je voudrais le comprendre, mais une société a besoin de valeurs qui lui servent de garde fou. Sans elles tout s'en va à vau l'eau!
Qu'il ne m'en veuille pas je ne l'ai jamais visé personnellement.
Par contre, je connais le magazine Telquel et j'en connais certains de ses auteurs! Là mon avis est fixé.
Bien le bonjour à tout le monde et sans rancune!

flower sunny flower sunny flower sunny
Revenir en haut Aller en bas
simo13

simo13


Nombre de messages : 42
Ville / Pays : Paris
Date d'inscription : 25/09/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible EmptyLun 26 Sep - 6:57

Salam tout le monde,

Franchement je suis tout à fait heureux de trouver qu' il y a toujours des Hommes fiers de notre culture et surtout qui ont un bon sens d'analyse des choses, des Hommes qui ne consomment pas bêtement les articles de presse surtout quand ceux-ci n'ont de but que de détruire "lentement" les fondements de notre société.


Chapeau si Abdelhaq & co.
A bientôt
Revenir en haut Aller en bas
simo13

simo13


Nombre de messages : 42
Ville / Pays : Paris
Date d'inscription : 25/09/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible EmptyLun 26 Sep - 6:59

Salam tout le monde,

Franchement je suis tout à fait heureux de trouver qu' il y a toujours des Hommes fiers de notre culture et surtout qui ont un bon sens d'analyse des choses, des Hommes qui ne consomment pas bêtement les articles de presse surtout quand ceux-ci n'ont de but que de détruire "lentement" les fondements de notre société.


Chapeau si Abdelhaq & co.
A bientôt
Revenir en haut Aller en bas
laila

laila


Nombre de messages : 1
Ville / Pays : sefrou
Date d'inscription : 30/11/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible EmptyMer 30 Nov - 9:51

Basketball Basketball Basketball Basketball
Revenir en haut Aller en bas
sidiabdelhaq

sidiabdelhaq


Nombre de messages : 425
Ville / Pays : Rabat
Date d'inscription : 20/01/2005

La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible EmptyMer 30 Nov - 13:39

laila a écrit:
Basketball Basketball Basketball Basketball
Bonsoir Leila,
Vos émoticones m'ont troublé et je vous demanderais humblement de bien vouloir nous en expliquer le sens! Apparemment il s'agit de basketball mais où est la relation avec nos différentes réactions ???!!!

flower sunny flower sunny cherry
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La Hchouma, cette loi invisible Empty
MessageSujet: Re: La Hchouma, cette loi invisible   La Hchouma, cette loi invisible Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La Hchouma, cette loi invisible
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La hchouma

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ADHS :: ARCHIVES :: Autres sujets-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser